Alpes de Haute Provence : Tour de France, une fête masquée à Sisteron

SANTÉ / À la suite des deux étapes inaugurales du côté de Nice, le Tour de France arrive dans les Alpes du Sud et plus précisément à Sisteron

 

- Alpes de Haute Provence -

 

Ville-étape du Tour de France en 2010, Sisteron a de nouveau les honneurs de la Grande Boucle en accueillant donc cette année une arrivée ce lundi 31 août et un départ ce mardi 1er septembre. Une consécration pour la cité du poète Paul Arène même si le contexte sanitaire perturbe quelque peu la fête populaire que le plus grand évènement cycliste du monde devait représenter. En effet, un certain nombre de règles va devoir être imposé au public. « Adieu les selfies, les autographes, les échanges près du bus après l’arrivée ou près du podium signature avant le départ. Outre ces mesures vis-à-vis des coureurs, il y aura trois zones barrierées pour le public avec une jauge maximum de 3.500 personnes et un comptage des gens. Finalement, la préfecture va rendre obligatoire le port du masque sur l’ensemble des territoires des communes traversées par le Tour de France », explique Philippe Dubernard, chargé de la coordination et de la communication pour le Tour de France à Sisteron.

 

Le masque encore et toujours !

Le masque devient donc l’accessoire indispensable de ce passage du Tour de France à Sisteron et plus globalement dans les Alpes du Sud. Un masque qui a également été le symbole d’un beau geste de solidarité récompensé ce lundi. C’est en effet dans le cadre du prix de la combativité sponsorisé par Antargaz que Martine Léonardi recevra une médaille lors de la cérémonie protocolaire pour sa belle action lors de la crise sanitaire du printemps dernier. 

 

« J’avais envie de m’investir pour les Sisteronais et leur montrer ma participation. Après m’être approchée de la mairie, j’ai donc fait près de 300 masques », M.Léonardi

 

Une initiative qui est reprise sur une plus grosse échelle par ASO. L’organisateur du Tour de France distribuera en effet 10.000 masques lors des deux jours de course passés dans la Citadelle.

 

Le reportage de Christophe Lourenço :

 

C. Lourenço