Alpes de Haute-Provence : « stop aux dépôts sauvages » à Forcalquier

SOCIÉTÉ / Le maire Gérard Avril pousse un coup de gueule, « si on ne faisait pas l’effort de ramasser, on aurait une commune avec des rues dégueulasses »

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

« Stop aux dépôts sauvages », c’est l’appel lancé par le maire de Forcalquier, Gérard Avril. Selon l’édile, la commune est victime, depuis plusieurs années, de l’incivisme de certains citoyens. Dépôts sauvages, déchets mal triés ; une situation qui ne peut plus durer aujourd’hui pour Gérard Avril. Il pointe notamment l’impact environnemental mais aussi financier, « le personnel doit se substituer et faire le travail à la place. Les gens n’ont pas de scrupules. On fait l’effort de faire des enclos pour habiller les conteneurs et les gens déposent tout et n’importe quoi ». Il ajoute, « une tonne d’ordures ménagères, le coup de traitement est de 254 euros. Si on compare avec une tonne de verre et une tonne de carton avec des prix à 64 euros et même 44 euros pour le carton, on se rend bien compte que lorsque l’on pollue une benne d’ordures ménagères avec du verre, on augmente le tonnage et donc le cout du traitement ». 

Pourtant le maire l’affirme, les collectes sont régulières

À Forcalquier, deux fois par mois, les encombrants sont enlevés. Il suffit pour cela de se signaler en mairie. Une déchetterie se trouve aussi sur la commune. De plus, la communauté de Communes du Pays de Forcalquier Montagne de Lure, qui a la compétence, a mené des campagnes de communication, des courriers ont été envoyés aux habitants, en vain selon Gérard Avril qui pousse aujourd’hui un coup de gueule

 

« Si on ne faisait pas l’effort de ramasser, on aurait une commune avec des rues dégueulasses », G. Avril

 

« On nettoie et les gens se disent, de toute façon si on ne le fait pas, la mairie le fait. Mais ce n’est pas la solution, c’est de l’argent public collectif que l’on dépense outrageusement » termine l’élu.

A. Vallauri