- Alpes de Haute-Provence -
Ils doivent se préparer à tout, l’hiver, en montagne, mais surtout au pire. Autrement dit, les avalanches. Avant que la saison ne batte son plein, les hommes du Groupe montagne de la gendarmerie, le PGHM de Jausiers et l’hélicoptère de la Section aérienne de Digne-les-Bains ont effectué un exercice, ce mardi, pour huiler la mécanique. Dans le scénario, une avalanche s’est produite dans un secteur hors-piste de la station de Pra-Loup. Les premiers à arriver sur place, ce sont les pisteurs. Ils ont été contactés par un témoin qui a composé le 112.
Les pisteurs, premiers arrivés sur place.
Grâce à leur chien, les pisteurs localisent une victime consciente qui leur fournit de précieux indices.
Ils vont permettre aux pisteurs de solliciter auprès du PGHM des renforts adaptés acheminés par hélicoptère.
Sur place, les gendarmes repèrent les indices de surface. Là un bâton, là un ski, et ils fouillent avec un Détecteur de victime en avalanche ou un Recco. Cet appareil permet de repérer sous la neige des objets qui renvoient un signal.
Prioriser la prise en charge des victimes
Le médecin demande aux pisteurs d’évacuer les victimes dont l’état est jugé le moins préoccupant. C’est le cas pour l’une d’entre elles, transportée sur barquette tractée par des secouristes. Pour les autres, les premiers soins se font généralement sur place, genoux dans la neige.
La communication, gage d’efficacité
Le médecin du SDIS 04, Frédéric Petitjean est en permanence en contact avec Olivier Schruoffeger, le Commandant des opérations de secours qui donne les consignes dans un haut-parleur. Une sonde est décidée. Épaule contre épaule. Les secouristes avancent pas à pas avec leur sonde pour retrouver les dernières victimes.
À l’issue de l’exercice, les secouristes ont fait un petit débrief et comme ils le rappellent, c’est de toujours partir avec un Arva actif avant une expédition.
