- Alpes de Haute-Provence -
Médecin de profession, toujours en exercice, la députée (LREM) des Alpes de Haute-Provence, Delphine Bagarry, a été nommée référente auprès de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).
Comment fonctionne cette agence ?
L'affaire du Mediator, du nom de ce médicament prescrit comme un coupe-faim alors qu'il a des effets cardiaques dévastateurs, est à l’origine de sa création. Un scandale qui avait mis en lumière les conflits d'intérêts entre les experts et les laboratoires. En 2011, une loi est votée pour réformer le système. L'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) est remplacée par l'ANSM qui doit être le gendarme du médicament.
L'objectif est d'avoir des experts indépendants. Pour garantir l'indépendance, les laboratoires ne siègent plus à l'ANSM et c'est l'État qui finance l'agence à 100%. Le personnel et les experts ont interdiction d'avoir des conflits d'intérêts avec les entreprises pharmaceutiques. Ainsi, les membres ont l'obligation de faire une déclaration publique sur Internet. Retrouvez celle de Delphine Bagarry ici.
Déjà membre à l'Assemblée nationale de la Commission permanente des affaires sociales, l’élue bas-alpine par cette nomination sera également rapporteure lors de l'audition menée chaque année sur leurs activités par la commission.