Alpes de Haute-Provence : l’éco-campus de Sainte-Tulle pour les métiers de demain ouvrira en septembre

ÉCONOMIE / Élus de la région PACA, de la DLVA (Durance Luberon Verdon Agglomération) et de la CCI 04 ont effectué une nouvelle visite de chantier du futur centre dédié aux énergies nouvelles. Un chantier qui a pris du retard, mais dont le coût n’aura pas explosé, avant une remise des clés prévue pour mi-juin.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Les pieds encore un peu dans la boue pour une visite de chantier dont l’avenir se dessine un peu plus pour l’éco-campus Méditerranée, à Sainte-Tulle, sur le site du centre Regain (ancienne école des métiers EDF). Les élus de DLVA, les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) et Yannick Chenevard, vice-président de la région PACA, en charge de l’emploi et de la formation et de l’apprentissage, ont effectué ce vendredi une nouvelle visite de chantier.

 

Remise des clés mi-juin, pour une première rentrée en septembre

Vous connaissez probablement l’adage  « on connaît toujours la date de début des travaux mais rarement la date de fin ». L’éco-campus aura lui aussi éprouvé cette maxime, avec des travaux qui ont pris plusieurs mois de retard. La faute à la faillite d’une entreprise bois marseillaise, mais aussi à des délais de relance de marchés tardifs au démarrage du chantier et à des réseaux souterrains de câbles électriques à démanteler qui ne figuraient pas sur les plans. Pour autant, Armel Le Hen, vice-président de la DLVA, en charge du développement économique, rassure : « le budget d’un peu moins de 10 millions d’euros est maitrisé, il n’y a donc pas eu de dérapage. »

La rentrée qui devait se faire en septembre 2016 se fera donc un an plus tard, après une remise des clés symboliques auprès de la CCI, qui aura en charge le bon fonctionnement de l’établissement.

 

 

Un projet économique phare pour le territoire…

18 salles de cours pour une structure de 3.000 m², à énergie positive. L’éco-campus est un centre de formation et d’apprentissage dédié aux énergies nouvelles, qui accueillera pour cette première rentrée  2017, 170 apprentis pour « un total de 350  à horizon 2020 », précise Armel Le Hen. De nouveaux apprentis, « mais également ceux présents dans les locaux du CFA de Manosque, qui à cette occasion déménagera sur Saint-Tulle », précise Daniel Margot, 1er vice-président de la CCI.

Les formations dispensées, qui doivent encore être précisées dans leurs intitulés, concerneront l’installation, la maintenance et le démantèlement, la maîtrise de la demande en énergie des bâtiments ou encore la commercialisation de biens et de services dans le secteur de l’énergie et de l’environnement. Le tout en contrat professionnel et d’apprentissage pour un niveau de formation équivalant au CAP (certificat d'aptitude professionnelle), au BEP (brevet d'études professionnelles) mais aussi BTS.

 

… pour des apprentis face à des métiers d’avenir

Présent lors de cette visite de chantier, Yannick Chenevard, vice-président de la région PACA, en charge de l’emploi et de la formation et de l’apprentissage, rappelle que la feuille de route est claire : « à l’horizon 2021, il devra y avoir 50.000 apprentis en région PACA. » Un chiffre réalisable selon l’élu qui annonce le chiffre de 31.000 à la fin 2017, pour 27.800 à ce jour.

 

« L’apprentissage, c’est de la noblesse et du savoir être, pour une tête bien faite qui réalise un geste de qualité » Y.Chenevard.

 

Alors attention, pas question d’envisager de parallèle entre apprentissage et voie de garage au risque de froisser l’élu. « L’apprentissage, c’est une filière d’excellence qui conduit à l’emploi, dont 80 à 85 % d’entre eux trouvent immédiatement un travail à l’issue de leur formation », énonce l’élu.

Ainsi, l’éco-campus « répondra à la demande de métiers d’avenirs à travers ces formations et permet de faire rayonner l’ensemble de la région dans toute la France » s’enthousiasme le vice-président de la région PACA.

 

A.Cam

Yannick Chenevard, vice-président de la région PACA sur Alpes 1 :