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Alpes de Haute-Provence : UDI, Nouveau Centre, Parti Radical, chacun cherche son centre

POLITIQUE / Nouvelles présidences chez les centristes et déjà deux candidatures : celles de Michel Vittenet et Joëlle Tébar pour les législatives de 2017 sur la 1ère circonscription.

 

 

- Alpes de Haute-Provence -

C’est l’heure des grands changements pour le centre des Alpes de Haute-Provence, avec une nouvelle dynamique affichée : retrouver du lien entre tous les partis centristes. UDI, Nouveau Centre, Parti Radical, Alliance Centriste, la Gauche Moderne et Force Européenne Démocrate sont autant de mouvements et partis loin d’être une force politique incontournable, dans les Alpes de Haute-Provence.

 

Une nouvelle présidence pour le centre

Joëlle Tébar renoue avec la présidence du centre - elle était déjà présidente de l’UDF dans les Alpes de Haute-Provence.Ndlr- et succède à Michel Vittenet, maire d’Oraison, en prenant la tête de l’UDI qui regroupe l’ensemble des mouvements centristes. Le but ? « rassembler tous les centristes et continuer à faire grandir l’UDI –mouvement qui regroupe une petite centaine d’adhérents.Ndlr-  (…) nous ne devons pas être que des représentants d’un parti politique, mais aussi débattre de sujets locaux pour apporter des propositions », annonce sur Alpes 1 la nouvelle présidente. Une nouvelle présidence accompagnée de Bruno Riggi au poste de délégué départemental.

 

Joëlle Tébar, nouvelle présidente de l'UDI et du Nouveau Centre dans les Alpes de Haute-Provence.

 

Du côté d’une des composantes centristes, le Parti Radical s’organise aussi autour d’une nouvelle présidence. Jacques Brès, conseiller municipal de Manosque et conseiller départemental a laissé la tête du parti au conseiller municipal de Saint-Julien-d’Asse, Henri Couillot, lui-même accompagné de Thierry Arnoux au poste de secrétaire départemental.

 

Jacques Brès (à gauche) passe le relais à Henri Couillt à la présidence du Parti Radical des Alpes de Haute-Provence.

 

Un objectif : les législatives de 2017.

« Une des premières missions, à l’ordre du jour de la fédération, est la préparation des prochaines législatives ». Des législatives qui se feront avec ou sans Les Républicains, « nous attendons la décision de Jean-Christophe Lagarde sur la possibilité d’accord avec Les Républicains, mais s’il n’y a pas d’accord, ce n’est pas un problème il y aura des candidats UDI pour cette élection », annonce Joëlle Tébar.

 

Quels candidats pour le centre ?

À cette heure, deux candidats ont déjà fait part sur Alpes 1 de leur volonté de prendre part à cette nouvelle échéance : ainsi Michel Vittenet espère une investiture commune entre la droite et le centre, « je suis un unioniste et un centriste modéré soutenu par des amis de chez Les Républicains ». Mais il n’est pas seul à convoiter la 1ère circonscription des Alpes de Haute-Provence, en alternative au sortant (PS) Gilbert Sauvan, puisqu’à peine élue à la  présidence de l’UDI, Joëlle Tébar se porte, elle aussi candidate sur cette circonscription. Une circonscription qu’avait déjà tenté de remporter la candidate, en 2007, pour le MoDem et, en 2012, sous l’étiquette du Nouveau Centre.