-Alpes de Haute-Provence-

Après de nombreux épisodes politiques pour Les Républicains dans le département sous le thème  « les papys font de la résistance », voici venu le tour de l’épisode « l’heure de la relève a sonné ». Un épisode insufflé par de nombreux trentenaires, aujourd’hui prêts à prendre leur place au sein du parti.  Un épisode qui doit claironner également le retour à l’équilibre d’un mouvement politique en déshérence après de nombreuses défaites successives.

Renouvellement du bureau fédéral

Les 30 et 31 janvier, les quelques 700 militants à jour de cotisation éliront en deux tours le nouveau président de les Républicains 04, avec en tête d’affiche deux candidats : Pascal Antiq qui avait présenté sa candidature par deux fois face à Michel Lanfranchi, et Sébastien Ginet. Une campagne déjà placée sous le symbole du « tout sauf Ginet », nous confient plusieurs cadres actuels et élus.

Un « tout sauf Ginet » qui pourrait rapidement trouver ses limites. En effet, si Pascal Antiq est fort des soutiens des apparatchiks de la droite, les adhérents à la recherche d’un vrai changement pourrait se tourner vers l’outsider synonyme de jeunesse et de renouveau.

Mais au-delà de la présidence, c’est l’ensemble des cadres de la fédération qui sera renouvelé - hors celui de secrétaire départemental, tenu par Eliane Bareille, et nommée par Paris. Ndlr- . Les délégués de circonscription seront eux aussi élus.

Plusieurs candidatures pour deux circonscriptions

La 1^ère circonscription est convoitée par deux candidats pour succéder à Gabriel Saille (qui ne se représentera pas) : Benoit De Souza (retrouvez notre précédent article ici sur cette candidature) et Bérengère Bonnafoux, actuelle présidente des Jeunes Pop et ex-candidate aux élections départementales. « Depuis maintenant plus d'un an passé à la tête des jeunes républicains des Alpes de Haute Provence, j'estime ma mission accomplie », déclare sur Alpes 1 la candidate. « De nouvelles têtes ont émergé, un bon groupe de jeunes est prêt à prendre la relève.  Aujourd'hui j'ai envie de m'investir au travers de toutes générations confondues, sur un territoire où il y a fort à faire », conclu la candidate en introduction à sa candidature qu’elle souhaite mettre « au profit du parti. »

Enfin sur cette circonscription se présente également Jean-Marc Richelme, conseiller municipal et vice-président du syndicat intercommunal de l'eau et de l'assainissement de la Moyenne Durance sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban. « Je suis conscient de la nécessité de renouveler en profondeur notre première circonscription qui est dans une situation difficile. Je mettrais en place des actions décentralisées sur l'ensemble du territoire en lien avec le nouveau président pour retrouver la présence nécessaire à la diffusion de nos idées », se présente l'autre candidat de cette liste, ajoutant une volonté de présence et de disponibilité pour « nos élus et militants.»

La 2^ème circonscription est à ce jour convoitée par un seul candidat « soutenu par l'ensemble des cadres du mouvement » pour succéder à Bruno Savornin (qui ne se représentera, mais qui souhaite rester dans les instances internes du parti afin d’occuper un poste au sein de cette même circonscription) : Camille Galtier, ex-candidat aux élections départementales, et vice-président des Jeunes Pop. « Un parti ne peut changer qu'en changeant sa tête (…) avec une cohérence des différents mouvements et une cohérence territoriale », déclare en préambule, le candidat. « J'ai fait le constat que certaines choses ne me convenaient pas dans l'organisation, l'animation et la transmission des valeurs », annonce Camille Galtier. « C’est tout naturellement que je candidate à ce poste. J'ai fait mes preuves chez les jeunes, j'ai fait le boulot lors des campagnes municipales, européennes, régionales et acquis une légitimité avec mon résultat face à Roland Aubert. »

 

Six candidatures au poste de conseiller national pour deux places

Une place par circonscription, avec une élection à un tour, et une équation qui devra donc se régler dans les urnes pour les postes de conseillers nationaux. Une responsabilité qui consiste à définir les orientations politiques d’un parti en siégeant au sein des instances parisiennes, en vue notamment des orientations pour les élections présidentielles de 2017.

 

La 1^ère circonscription

Benoit De Souza, déjà candidat au poste de délégué de circonscription, assure ses arrières et joue donc sur deux tableaux. André Trentecuisse, actuel délégué sur Digne-les-Bains et Sophie Vaginay, adjointe au maire de Barcelonnette et conseillère départementale d’opposition qui présente sa candidature sous forme de duo avec Jean-Christian Grimaud qui se présente sur la seconde circonscription. « Notre duo respectueux à la fois de l'impératif de parité et de représentativité (issus de chacune des deux circonscriptions) entend défendre une ligne innovante et rajeunie que nos concitoyens plébiscitent aujourd'hui. Changer d'attitude et abandonner les vieux logiciels. Voilà tout le sens de nos deux candidatures à ce scrutin très important pour l'avenir », déclare le duo déjà accompli des deux candidats.

 

La 2^ème circonscription

Bernard Tattegrain, candidat suppléant sur le canton de Manosque-Volx. Eddy Denis, actuel président des Jeunes Actifs, dont le statut a disparu de la nouvelle organisation et élu sur Volx. « J'ai toujours considéré que la politique était un engagement personnel qui s'effectuait étape par étape. Si je suis élu, tout en continuant à mettre mon énergie à disposition de notre fédération des Alpes de Haute-Provence comme je le fais depuis de longues années, je pourrais désormais siéger au conseil national (…) C'est une évolution personnelle à laquelle j'aspire, mais toujours et avant tout pour le bien collectif », annonce le candidat sur Alpes 1. Et enfin Jean-Christian Grimaud, conseiller National sortant dans les Hautes-Alpes, délégué de la Droite Forte 04 et ancien Directeur de Cabinet de Daniel Spagnou (maire de Sisteron).