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Alpes de Haute-Provence : deux candidats à la présidence de Les Républicains

POLITIQUE / Selon nos informations, ils ne seront plus que deux cet après-midi à présenter leur candidature, Pascal Antiq et Sébastien Ginet à briguer la présidence du parti.


- Alpes de Haute-Provence -

Les 30 et 31 janvier 2016, les militants Les Républicains sont appelés à procéder à la désignation de leurs instances dirigeantes. Sera donc désigné(e) un(e) nouveau(elle) président(e), mais aussi le/la délégué(e) de circonscription, les membres du conseil national, les membres du comité de circonscription et les membres représentant les nouveaux adhérents au comité de circonscription. Pour ce faire, chaque candidat devra rassembler le soutien de 40 élus du département, et convaincre les quelques 700 militants à jours de cotisations.


Dépôt des candidatures ce lundi, 16h


Qui pour succéder à la présidence de Les Républicains et au poste de Michel Lanfranchi ? Selon nos informations, ils ne seront plus que deux : Pascal Antiq, avocat de profession, élu LR à la ville de Manosque et à la DLVA, (Durance-Luberon-Verdon-Agglomération), délégué au développement culturel, et Sébastien Ginet, conseiller municipal LR d’opposition à Forcalquier, et sorti du poste de secrétaire départemental, après de multiples erreurs politiques et dont la nomination n’avait jamais été officialisée par Paris.

Une élection qui sera peut-être enfin l’occasion pour la fédération des Alpes de Haute-Provence de procéder à un grand ménage et d’enfin repartir sur de nouvelles bases. Objectif également : proposer aux militants une ligne claire, qui aura manqué lors de ces dernières échéances synonymes de défaites et de cafouillages à répétitions, doublées de guerre des chefs sans fin.


Pascal Antiq, une candidature largement soutenue


Bernard Jeanmet-Peralta, maire de Manosque et président de l’agglomération de Manosque, Jacques Despied, maire de Mane et président de la communauté de communes de Haute-Provence, Jacques Martin, président de la communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye, Bérengère Bonnafoux, représentante des Jeunes Pop 04, Eddy Denis, représentant des Jeunes Actifs 04, David Géhant, conseiller régional et ancien soutien de Sébastien Ginet aux élections municipales de Forcalquier, Stéphanie Colombéro, conseillère départementale de Manosque 1…

Une longue liste conclue par le président sortant Michel Lanfranchi, qui a donc décidé de ne pas se représenter, tout comme Jean-Claude Castel, qui ne souhaite pas prendre publiquement position, mais qui selon nos informations pourrait s'engager derrière Pascal Antiq. Le conseiller départemental et maire de Corbière, se montrant lui-même pendant longtemps comme étant « disponible pour servir son parti ». Un parti dans lequel il ne se reconnait plus, « mais que je ne compte pas quitter contrairement aux rumeurs »,précise-t-il sur Alpes 1, mais auquel il reproche, dans une longue lettre adressée aux militants, d’avoir « une ligne politique s’apparentant un peu au vol d’une bécasse, fait de zigs et de zags, de volte-face et de retournements (…) à peine capable d’obtenir 20% aux élections régionales, peut-être d’un mauvais casting, sans doutes de divisions internes, et assurément de pertes des valeurs de droite.»

Exit également les doutes sur la présence du délégué de Digne-les-Bains, André Trentecuisse qui « accorde sa confiance et son parrainage » à Pascal Antiq, tout comme le conseiller municipal et communautaire d’opposition de Digne, Christian Barbero.


Des soutiens plus discrets pour Sébastien Ginet


« J’aurai environ 100 parrainages (…) mais je préfère laisser mes soutiens s’exprimer ou garder le silence car tout en votant pour moi c’est compliqué pour eux compte tenu des pressions de l’assumer publiquement », déclare sur Alpes 1 le candidat.


Deux candidats, deux postures :


Pour Pascal Antiq, la première des probités tient au fait de « ne pas chercher d’autre mandats » et de « ne pas se servir de la présidence du parti comme un marche pied ». « On meurt de chercher à intégrer une écurie d’un côté ou de l’autre (…) si François Fillon fait partie des hommes que je regarde avec intérêt, je n’ai pour autant pas adhéré à son mouvement, et mon seul souhait est de redonner au gens le goût de militer », déclare l’élu sur Alpes 1.

« Je souhaite redonner de la sérénité au parti, autour d’un rassemblement à travers une dose d’autorité et d’expérience (…) ça fait bien 10 ans que des individualités dans ce parti n’auront agi que dans leur coin sans chercher de dynamique collective (…) il faut mettre fin aux individualités et faire fonctionner la dynamique du collectif et du dialogue », affirme le candidat.

Pour Sébastien Ginet, sa candidature se définit comme « une candidature de renouveau et  de terrain »,  « fort de 10 ans de militantisme et d’une campagne pour les municipales à Forcalquier perdue par seulement 22 voix d’écart », mais clairement tournée vers les prochaines échéances politiques du parti. Les primaires de Les Républicains suivies des élections présidentielles de 2017, avec une exigence, « mailler à nouveau le territoire correctement et faire venir tous les candidats aux primaires et faire vivre le débat d’idée et peser pour que la ruralité soit une partie intégrante du programme du prochain candidat du parti aux présidentielles ».