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Bruno Bourjac, maire de Sainte-Croix-du-Verdon, condamné pour violences sur son fils

Bruno Bourjac, maire de Sainte-Croix-du-Verdon, condamné pour violences sur son fils
© Sainte-Croix-sur-Verdon

JUSTICE / L'édile était candidat aux élections législatives de 2017 sur la circonscription de Digne-les-Bains sous l'étiquette divers droite

 

- Alpes de Haute-Provence -

Le marie de Sainte-Croix-du-Verdon condamné pour violences sur son fils de 11 ans. Selon la Provence, le tribunal a finalement condamné à 4 mois de prison avec sursis Bruno Bourjac, candidat aux législatives de 2017 sur la circonscription de Digne sous l’étiquette Divers Droite. Une peine complétée par une obligation de soins et d’indemnisation de la victime.

L’histoire judiciaire débute en mars dernier. Le fils de l'édile se confie à son AESH, assistante d’enfants en situation de handicap. Il lui relate la soirée du 10 novembre 2024. Sous les yeux de sa sœur de 16 ans, l’enfant aurait été mordu et pincé après avoir été réveillé par son père. C’était vers 2h30 du matin à l’issue d’une soirée arrosée. Les deux enfants ont évoqué lors de l’audience ce jeudi selon nos confrères de la Provence, un père qui a « l’alcool méchant », qui « est une autre personne quand il boit ».

Placé en garde à vue deux jours après l’ouverture de l’enquête en mars dernier, Bruno Bourjac, enseignant, ne conteste pas avoir mordu son fils mais se défend de jouer à un jeu avec son fils. « On l’a fait à de multiples reprises et ça n’a jamais posé problème » se défend le prévenu. Même son de cloche du côté de son avocat Maître Antiq.

Le ministère public pointe pourtant de son côté aucune remise en question de la part de l’édile de Sainte-Croix-du-Verdon. « C’est de la faute de tout le monde sauf de lui-même » indique le substitut du procureur. L’avocate de la victime évoque de son côté « des enfants bouleversés » et un prévenu dans « la défiance, la paranoïa et le déni ».

Le parquet avait requis 6 mois de prison, avec sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins et une indemnisation de la partie civile.

N. Dalbera