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12,6 femmes sur 1.000 habitants victimes de violences conjugales dans les Alpes de Haute-Provence

12,6 femmes sur 1.000  habitants victimes de violences conjugales dans les Alpes de Haute-Provence

SOCIETE / Des chiffres publiés cette semaine par le ministère de l'Intérieur, c'est une augmentation de 11 % en un an. Le tout nouveau pôle spécialisé dans la lutte contre les violences intrafamiliales organise ce vendredi ses premières rencontres pour améliorer la lutte contre ce fléau

 

- Alpes de Haute-Provence - 

C'est une première dans les Alpes de Provence. Une première rencontre départementale du traitement judiciaire des violences intrafamiliales. Cette journée est à l'initiative du nouveau pôle spécialisé dans la lutte contre ce fléau, un pôle mis en place depuis le 1er janvier dernier au sein du tribunal judiciaire de Digne-les-Bains. Il regroupe les magistrats intéressés par cette question.

Mais aujourd'hui, au sein du palais de justice, ce sont l'ensemble des professionnels du département qui travaillent autour des violences intrafamiliales qui seront regroupées, forces de l’ordre, association, département. L'objectif est de permettre aux professionnels de se connaître, de comprendre leurs contraintes ce afin d'améliorer la réponse judiciaire apportée.

 

12,6 femmes sur 1.000 habitants victimes de violences conjugales

Il faut savoir que selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur publié cette semaine, on enregistrait en 2023 dans les Alpes de Haute-Provence 12,6 femmes victimes de violences conjugales pour 1.000 habitants. Une hausse de 11 % en un an.

Des victimes directes, mais d’autres sont indirectes : les enfants. Le sujet de leur protection sera au cœur de la journée de ce vendredi. Alexandrine Vieitez, Magistrate déléguée aux affaires familiales faisant fonction de juge des enfants est Coordinatrice du pôle lutte contre les violences familiales. Ces violences intrafamiliales ont des impacts, parfois à l'âge adulte, pour ces enfants. 

Cette journée s'organise en plusieurs temps : une partie théorique sur la notion de secret partagé,  puis des tables rondes sur le  recueil de la parole des victimes, la prise en charge sociale et judiciaire des victimes et des mis en cause, ou encore le devenir des acteurs après les violences

M. Bonnefoy