Votre ville : VEYNES | Changer de ville

La Gratuiterie de Volonne, le trait d'union social d'une commune

La Gratuiterie de Volonne, le trait d'union social d'une commune

VOTRE QUOTIDIEN / Dans ce local, 25 à 30 personnes viennent chaque jour pour déposer des objets qui ne leur servent plus, pour en récupérer d'autres aussi. Le tout gratuitement. Certains viennent aussi simplement pour passer un petit bonjour à Michèle et Marie-Chantal

 

- Alpes de Haute-Provence - 

Vous ne savez plus quoi faire de certains objets ? Au lieu de les jeter, à Volonne, on a trouvé le moyen de leur donner une seconde vie. Une gratuiterie a vu le jour il une dizaine d’années. Vous apportez vos objets, vous pouvez repartir avec d’autres, le tout gratuitement. La maman de Lenny est habituée, « on regarde pour la crèche s’il n’y a pas des trouvailles ». Lenny, lui, l’aura trouvée sa trouvaille, il repart avec une petite voiture bleue. 

 

Une gratuiterie, un lien social également

Derrière le coin enfant, soigneusement entreposés, des sacs, de la vaisselle, des DVD. Même David Bowie regarde les 25 à 30 visiteurs qui passent le pas de la porte quotidiennement, accueillis par Michèle. « C’est un local où l’on peut donner ce dont on n’a plus besoin, sauf les vêtements, les chaussures et le linge de maison car il y a déjà un système de récupération avec la ressourcerie de Château-Arnoux-Saint-Auban. On ne prend pas non plus les livres car il y a de nombreuses boites à livres sur la commune », explique Marie-Chantal, à l’origine du projet. N’importe qui peut donc venir, repartir avec un objet, sans échange ou troc. Et pour ceux qui seraient gênés, une tirelire est mise à disposition, « ça nous permet de payer notre petit matériel, scotch, etc ». 

Le projet numéro 1 de cette gratuiterie, c’est d’abord le lien social, « des jeunes viennent faire leur kit de démarrage, des enfants viennent chercher le cadeau de Noël. Ça ne coûte rien, c’est juste du bon sens et l’envie de vivre ensemble », réagit Sandrine Cosserat, la maire de Volonne, qui a mis à disposition le local. 

Le reportage de Cyrielle Cava Michard :
 

 

C. Cava Michard