Hautes-Alpes : 72 heures et différents scénarii de secours pour les équipes cynotechniques de l’exercice Jäger

SECURITE / Au total 14 équipes sont mobilisées : des SDIS de différents départements, des militaires comme ceux de l’UIISC7 de Brignoles, le PGHM de Briançon mais aussi des équipes belges et luxembourgeoises

 

-Hautes-Alpes-

 

10ème édition de l’exercice international cynotechnique « Jäger » sur le département des Hautes-Alpes depuis ce mardi après-midi. Un exercice du Service Départemental d’Incendie et de Secours des Hautes-Alpes où se succèdent plusieurs scénarii sur 72 heures. Un service qui dispose de trois équipes cynotechniques spécialisées dans la recherche de personnes ensevelies et la recherche de personnes égarées.

Une femme partie à cheval a disparu

Ce mardi après-midi, les équipes sont confrontées au scénario suivant : un cheval est rentré seul aux écuries de Tallard, sa cavalière a disparu. Des équipes cynotechniques sont mobilisées sur place. Objectif : sectoriser tout le terrain en partant du centre équestre pour retrouver la personne disparue le plus rapidement possible. Les chiens des SDIS sont des chiens de quêtes, contrairement aux chiens pisteurs, ils ne travaillent pas à partir d’une odeur initiale mais avec toutes les effluves rencontrées.

 

14 équipes mobilisées durant 72 jours dont des Belges et des Luxembourgeois

Au total pour cet exercice 14 équipes sont mobilisées : des SDIS de différents départements, des militaires comme ceux de l’UIISC7 de Brignoles, le PGHM de Briançon mais aussi des équipes belges et luxembourgeoises. Thomas Colla est Caporal au service Incendie de Bruxelles. Il a souhaité participer à cet exercice, «  pour apprendre à mieux connaitre mon chien, pour le travail du chien et pour nous évaluer en général ».  

 

 

Des exercices en milieux aquatiques, urbains ou encore montagneux

Durant 72 heures, plusieurs exercices vont se succéder dans des milieux variés : aquatiques, urbains, montagneux, permettant notamment de confronter les différentes méthodes de travail.  « A la fin des 72heures, ils seront capables de dire ‘oui je suis assez formé. Mon chien tient le coup, je suis prêt pour être projeté sur un détachement de longue durée’, ou alors ils diront non ‘là je sens que je ne suis pas bien’. Ils vont pouvoir statuer sur leurs conditions », explique sur Alpes 1 l’adjudant-chef Christophe Mangiapan, conseiller technique cynotechnique départemental du SDIS 05.

Après chaque exercice un débriefing est organisé afin de mettre en avant les points positifs mais aussi négatifs pour en tirer un bilan. Fin de la 10ème édition de l’exercice international cynotechnique « Jäger » ce vendredi midi.