Hautes-Alpes : « Le schéma intercommunal sera arrêté cette semaine »

POLITIQUE / Philippe Court, préfet des Hautes-Alpes, était l'invité d'Au Bout De l'Actu, avec Alex Cam et Cyrielle Michard.

 

-Hautes-Alpes-

« Le schéma intercommunal sera arrêté cette semaine » : quelques jours après le vote des élus de la CDCI, les Hautes-Alpes structurent leurs intercommunalités. Neuf regroupements qui comprennent une seule et même intercommunalité dans le Buëch, comme l’a précisé à nouveau le préfet des Hautes-Alpes Philippe Court. Il était l’invité d’Au Bout de l’Actu ce lundi soir. Le Laragnais relié au Buëch, le Sisteronais ne fait pas partie de la carte Un point de blocage notamment pour Henriette Martinez, présidente de la communauté de communes du Laragnais, qui défend depuis le début un rapprochement avec le Sisteronais. Un rapprochement qui semble menacé après le vote de la CDCI, « nous allons discuter avec les Alpes de Haute-Provence pour voir s’il est possible de faire converger nos points de vue, et peut être dissiper les inquiétudes ». Et alors qu’Henriette Martinez veut déposer un amendement pour que le Laragnais rejoigne le Sisteronais, le préfet insiste sur les « règles de majorité qualifiée » : les élus ont voté pour ce schéma, il sera appliqué tel quel.

De la nécessité des circuits courts Un préfet qui insiste également sur les circuits courts, et la nécessité de faire se rencontrer la profession agricole avec la restauration collective. Une rencontre qui doit avoir lieu avant le 15 mai, « il faut que les donneurs d’ordre comprennent que les circuits courts sont bons pour la santé et l’économie locale, malgré le petit investissement supérieur ».

Quant aux relations avec la grande distribution, il faut insister « sur la labellisation et la structuration des filières agricoles ». Le loup, « une approche pragmatique et légale. » Enfin, à la veille de la saison des alpages, Philippe Court a tenu à rassurer : « l’État a conscience de la modification de la pratique du pastoralisme face au loup, mon approche sera pragmatique et légale ». Si trop d’attaques se produisent sur un secteur, le préfet saisira les agents de l’ONCFS.

 

Retrouvez l'interview de Philippe Court dans Au Bout de l'Actu ici :