Le 8:30 avec le commissaire divisionnaire Frédéric Pech

Le 8:30 avec le commissaire divisionnaire Frédéric Pech

SÉCURITÉ / Il est devenu le nouveau directeur départemental de la sécurité publique dans les Hautes-Alpes

 

- Hautes-Alpes - 

 

À 50 ans, il est devenu le nouveau patron de la police haut-alpine. Le commissaire Frédéric Pech a été installé officiellement ce jeudi à Gap. Le nouveau directeur départemental a sous son autorité 140 effectifs. Devenu commissaire en 2003, cet officier natif de l’Aude a enchainé plusieurs postes en devenant notamment directeur de la Sûreté départementale du Gard à Nîmes durant trois ans et de La Réunion entre 2008 et 2012. Son expérience la plus atypique est au Mali lorsqu’il devient attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France au moment de l’opération Serval entre 2012 et 2014. « C’était une mission de coopération, il s’agissait d’aider nos frères maliens. Une coopération technique, institutionnelle, j’étais conseiller de l’ambassadeur pour les questions de sécurité intérieure », explique-t-il au micro Alpes 1.

 

« La délinquance s'adapte face à la pression dans les grands centres urbains, elle se met au vert »

 

De retour en France, il passe par Alès pendant deux ans avant de devenir en 2016, directeur départemental adjoint de la Sécurité Publique du Vaucluse à Avignon. Son dernier poste en date avant son arrivée à Gap où il est déjà au travail et qui symbolise sa montée progressive dans les rangs de la police nationale. « Je n’ai pas une logique de carrière mais de métier, j’ai été attiré par ce poste, qui plus est dans un cadre merveilleux », évoque-t-il avec le sourire. Quant à ses défis, il les connait déjà : la lutte contre la délinquance au quotidien, la lutte contre les stupéfiants et les violences intrafamiliales. Alors que le procureur évoquait une délinquance qui enflait ces derniers mois, le commissaire Pech l’explique par « un potentiel effet de transfert : la délinquance s’adapte. On a tendance à récupérer des individus qui se mettent au vert parce qu’il y a une pression qui s’intensifie dans les centres urbains ».