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Le 8:30 avec Jean-Marc Governatori

Le 8:30 avec Jean-Marc Governatori

POLITIQUE / Le co-président de Cap Écologie a décidé de quitter le Rassemblement Écologiste et Social pour faire cavalier seul dans cette course aux régionales

 

- Région - 

 

Dans l’union de la gauche, c’était lui l’inconnu dans l’équation : Jean-Marc Governatori, à six jours du dépôt des candidatures en préfecture pour les élections régionales, annonce quitter le rassemblement écologiste et social. Le co-président de Cap Écologie se lance seul, et monte en six jours ses listes dans les départements, chacune d’entre elles représentée par une femme. Invité du 8 :30 ce mercredi sur Alpes 1, il estime que ce n’est pas lui qui a commis l’infidélité, mais bien ses anciens alliés, « la liste qui se prétendait écologiste était en fait une liste de gauche ». Une gauche faite « d’idéologies sectaires, conventionnelles » qui, au pouvoir, a créé des « impasses pour la collectivité ». Jean-Marc Governatori avait pourtant obtenu plusieurs de ses demandes : avoir une tête de liste écologiste, ne pas accueillir La France Insoumise « car c’est Mélenchon et il y en a ras-le-bol d’avoir des monarques à la tête de parti ». Mais ce projet écologiste qu’il réclame, « je ne l’ai pas eu. Le Rassemblement Écologiste et Social imposait quatre têtes de liste de gauche et deux écologistes, et plus de 60 % de personnalités de gauche en position éligible contre moins de 40 % d’écologistes. C’est un gag, une offense à l’électorat ».

 

Une écologie centriste et animaliste

Jean-Marc Governatori met en avant une écologie « centriste, qui n’a pas peur d’aller à une manifestation pour soutenir la police. Qui ne parle pas que de solutions extérieures pour la COVID mais d’éducation à la santé ». Une écologie aussi avec des élus « intelligents mais qui ont aussi du cœur ». Sa candidature est donc soutenue par le Parti Animaliste, « nous sommes défavorables à la chasse car le chasseur tue des animaux pacifiques qui n’emmerdent personne ». Quant au loup, pas question de parler de le déclassifier de la Convention de Berne, « il y a des espèces pivots. Grâce aux loups, de petits mammifères qui auraient été trop nombreux et auraient posé problème disparaissent ». Mais il garantit au pastoralisme des aides « humaines pour pouvoir garder les troupeaux ».

 

« Station, c’est une entreprise qui doit se suffire à elle-même », J.-M. Governatori

 

Ecologiste ne rime pas toujours avec station de ski. Si les départements des Alpes du Sud mettent en avant la manne économique indispensable que représentent les stations de ski, pour le candidat de Cap Écologie, « si les stations rimaient avec économie, il n’y aurait pas de chômage massif ». S’il est élu, pas de subventions pour la culture des canons à neige.