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Le 8:30 avec Hervé Guerrera

Le 8:30 avec Hervé Guerrera

POLITIQUE / Le candidat pour la liste "Oui la Provence" pour les régionales était l'invité

 

- Région PACA - 

 

Régionales : alors que trois candidats se battent le peloton de tête, Mariani-Muselier-Félizia, lui compte bien peser dans le débat. Ce débat des régionales, il le connait, puisqu’il a siégé aux cotés de Michel Vauzelle, ancien président PACA. Désormais, il veut imposer son idée d’une région régionaliste, c’est Hervé Guerrera à la tête de la liste « Oui la Provence ». L’ancien conseiller régional de Michel Vauzelle veut soustraire la région à la politique de Renaud Muselier qu’il estime être « une mauvaise politique. J’ai été délégué au SRAT, au Schéma Régional d’Aménagement du Territoire. Nous avions travaillé pour que le service public régional maille sur tout le territoire, au travers de contrats avec les communautés de communes. Ils n’existent plus ». Selon lui, le ferroviaire a également pâti d’une logique « libérale. Nous avions mis sur le Contrat de Plan État Région la réouverture de certaines lignes comme Digne les Bains-Saint Auban, parce que le train est une solution économique et écologique. Il y a tourné le dos ». L’augmentation de la carte Zou n’est pas non plus digérée. Cette carte de transport à destination des étudiants, lycéens et apprentis permet de faire des aller-retour en bus et en TER. Son nouveau tarif est passé de 15 euros à 70 euros pour les habitués, 110 euros pour les nouveaux inscrits.

 

Pour que la Région s’appelle « Provence »

Le vote en 2017 de la fin de l’acronyme PACA pour mettre en place la marque SUD a donné lieu à de vives critiques d’Hervé Guerrera. Il a lancé une pétition qui a recueilli 35.000 signatures pour que le nom de la région devienne « Provence », « cela va permettre d’adhérer à un projet, c’est un facilitateur. Nous avons besoin de racines profondes, d’adhésion territoriale ».

Quant à son programme pour les Alpes du Sud, « il faut absolument protéger sa biodiversité remarquable, ses paysages. On a connu des phases d’étalement où l’on faisait n’importe quoi. Il faut accompagner des activités de reconversion qui soient compatibles ».