Le 8:30 avec Stéphane Tempier

Le 8:30 avec Stéphane Tempier
© Egopromotion

SPORTS / Le vététiste haut-alpin reprend ce weekend la Coupe du monde avec un objectif : la qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo

 

- Hautes-Alpes -

 

« Être champion olympique, c’est le rêve ultime de la saison ». L’apothéose d’une année et même d’une carrière que Stéphane Tempier espère de tout cœur mais pour cela, il faut déjà se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Une tâche qui est loin d’être facile tant le niveau est élevé dans le VTT français. En effet, il n’y a que deux tickets pour 5-6 Français qui ont le niveau pour le prétendre. Parmi eux, il y a donc le Haut-Alpin qui doit aller décrocher un Top 3 lors des deux premières de Coupe du monde : ce week-end à Albstadt en Allemagne et la semaine d’après à Nove Mesto en République Tchèque. « Ça va être serré mais l’envie, c’est d’avoir la forme pour pouvoir m’exprimer à 100% comme je sais le faire, tout en prenant du public », souhaite le Gapençais.

 

« Faire la plus belle course et ne pas avoir de regrets »

 

La forme, c’est en effet le gros point d’interrogation à l’aube de cette première course de Coupe du monde pour Stéphane Tempier. « La préparation a été bien perturbée en ce début de saison avec quelques problèmes de santé. Un virus qui m’a posé des soucis à mon organisme avec pas mal de fatigue anormale. Ça n’a pas été facile et je n’ai pas les repères espérés au niveau de la forme », avoue avec sincérité le médaillé de bronze mondial 2019 au micro du 8:30 d'Alpes 1.

 

Les JO, un grand objectif mais pas une fin en soi

Malgré ses doutes sur son état physique, le mental est bel et bien présent pour ces deux épreuves allemande et tchèque qui sont « les marches les plus importantes avant les Jeux ». Les JO sont bien entendu son objectif prioritaire mais en cas de non-qualification, la déception sera moindre qu’en 2016 avec encore de belles courses et notamment les championnats de France en 2022 aux Gets, en Haute-Savoie. Une belle perspective pour le Haut-Alpin qui, à 35 ans, ne voit pas arrêter sa carrière de suite et encore moins dans le climat sanitaire actuel. « Il faut retrouver des conditions normales avec du public, des fans qui viennent nous voir à la fin des courses. Le contact avec les gens et les spectateurs, c’est ce qui manque aussi », conclut Stéphane Tempier.