Le 8 :30 avec Jean-Claude Castel

Le 8 :30 avec Jean-Claude Castel

POLITIQUE / Le maire de Corbières, vice-président de la DLVA et conseiller départemental Manosque Conseiller départemental était l’invité du 8 :30

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Depuis ce dimanche soir, le couvre-feu est anticipé dans les Alpes de Haute-Provence. Face à un rebond épidémique, la préfecture du département a donc décidé d’avancer à 18h la mesure. Une décision qui rencontre l’opposition de Jean-Claude Castel, maire de Corbières, vice-président de la DLVA et conseiller départemental Manosque Conseiller départemental. Il était l’invité ce lundi du « 8 :30 ». « On s’agite dans tous les sens pour faire croire que l’on fait quelque chose, mais je ne vois pas ce que ça peut apporter en mieux à part ruiner un peu plus notre économie ». L’élu va même plus loin en se demandant « à qui profite le crime ? On ne sait toujours pas comment le virus a démarré. Et pourquoi cet acharnement à refuser d’utiliser le protocole du professeur Raoult ? ».

 

« Beaucoup de ceux qui ont la gueule ouverte sont vite allés voir Raoult », J.-C. Castel

 

Pour Jean-Claude Castel, ce spécialiste de l'Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses n’est pas « un guignol, pourquoi le vilipender ? Beaucoup de ceux qui ont la gueule ouverte en nous expliquant ce qu’il faut faire ou ne pas faire, quand ils ont été malades, ils sont vites allés comme des petits garçons voir Raoult ».

 

Un budget discuté, « les élections approchent »

Il y a trois ans, Jean-Claude Castel, homme de droite, a fait le choix de rejoindre la majorité départementale du président de gauche, René Massette « car il était hors de question que Christophe Castaner apporte sur un plateau d’argent les Alpes de Haute-Provence à Emmanuel Macron ». Une alliance donc pour faire barrage au parti présidentiel, qui trouve tout de même quelques voix dans l’hémicycle bas-alpin. Notamment celle de Sandrine Cosserat. L’élue constatait sur Alpes 1 que le département était financièrement dans un état de « somnolence inquiétant » et que rien n’était fait fait pour l’insertion. « Notre budget est prudent, il permet de garder une situation financière équilibrée ».

Si le conseiller départemental de Manosque se relancera dans la course aux élections avec son positionnement politique, il explique « être fier d’avoir travaillé avec René Massette ».

 

Manosque l’oubliée ?

« Manosque a souffert ces dernières années d’une différence de traitement par rapport à Digne les Bains. La ville récupère beaucoup moins d’argent, et c’est le cas depuis 20 ans », déclarait le maire de la Cité Giono, Camille Galtier, entre les colonnes de La Provence. Un jeune homme qualifié de « talentueux » par Jean-Claude Castel, « qui rêve la politique et en fait son métier. Mais je pense qu’avant de vouloir expliquer la vie aux autres, il faut l’avoir vécue économiquement ». Et de revenir sur la contractualisation mise en place sur le territoire, « nous avons créé une clé de répartition indiscutable des aides sur les territoires avec trois éléments : la population, la superficie et le coefficient d’intégration fiscal. Nous avons divisé le département en huit territoires, cela donne un pourcentage des aides ».