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Le 8:30 avec Renaud Muselier

Le 8:30 avec Renaud Muselier

SANTÉ / Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur était l’invité du 8 :30

 

- Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - 

 

« J’ai un vrai problème sur la gestion de la crise », Renaud Muselier en a fini avec le zéro polémique appliqué lors de la première vague du COVID-19. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur était l’invité du 8 :30 sur Alpes 1 ce jeudi. S’il estime qu’en mars dernier, il fallait montrer « responsabilités et propositions » et ne pas ajouter du stress au chaos, l’élu pense aussi que la crise sanitaire « n’a pas été très bien géré. Et dans cette deuxième vague, ce sont les mêmes qui la gèrent et qui ont changé 25 fois de doctrines. Ceux qui nous ont d’abord expliqué qu’il ne fallait pas tester, pas isoler, pas masquer et qui nous contraignent aujourd’hui avec des doctrines inadaptés ». Renaud Muselier veut donc prendre en main le destin de la région « et apporter des propositions constructives qui permettent à nos commerces de vivre ».

 

« Il aurait fallu laisser la crise gérée par le Ministère de l’Intérieur et non le Ministère de la santé », R. Muselier

 

Et le président de la région n’y va pas avec le dos de la cuiller quand il s’agit de qualifier la gestion de crise sanitaire, « comme on ne sait pas très bien comment organiser la vie, on bloque tout. Ce mode de facilité ne me convient pas ». Il en appelle donc désormais à une gestion par le Ministère de l’Intérieur ou de la Défense, « de véritables logisticiens », et non de la Santé « qui planifie les soins ».

Renaud Muselier veut aujourd’hui placer la région devant la maladie, et non plus courir après. « Nous sommes en train de mettre en place une cartographie de la Région, basée sur l’analyse des eaux usées, et qui permettra de détecter les clusters une semaine avant l’apparition du virus ». La Région va également proposer au vote, dès décembre prochain, l’équipement en frigos toutes les pharmacies afin de pouvoir accueillir les vaccins contre le coronavirus.