- Hautes-Alpes - 

Après les fauteuils rouges de l’Assemblée Nationale, c’est le fauteuil de secrétaire d’État en charge de la ruralité qu’il occupe désormais. Joël Giraud était l’invité du « 8 :30 » ce mardi matin, « ma mission est relative à toutes les questions interministérielles autour de la ruralité ». Une mission qui, il l’assure, va lui permettre « d’embêter » les opérateurs privés dans la desserte des territoires. Car selon le Ministre, il faut aujourd’hui plus de contreparties « dans la desserte du monde rural en mobilité et en numérique ».

Ouverture à la concurrence, « nous sommes à la croisée des chemins »

Concernant les transports, Joël Giraud poursuit dans son discours d’ouverture à la concurrence, « je vais faire en sorte que des opérateurs privés répondent aux appels à manifestation d’intérêt ».

Une demande est généralisée par tous les maires : conserver la liberté locale de choix, notamment sur la compétence eau qui a été ou sera transférée aux intercommunalités. « L’équilibre a été trouvé dans la loi engagement et proximité. Au niveau intercommunal, les compétences sont exercées mais quand il y a une particularité notamment dans les zones de montagne, elles sont déléguées à la commune ». Le secrétaire d’État reste persuadé que l’intercommunalité est le bon échelon « de portage de projets, l’échelon de proximité de la démocratie reste la commune ».

Quant aux différences entre les dotations de fonctionnement des zones rurales et urbaines, « on va se pencher dessus ».