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Le 8:30 avec Yvan Chaix

Le 8:30 avec Yvan Chaix

TOURISME / ÉCONOMIE / Le directeur de l'Agence de Développement Économique et Touristique des Hautes-Alpes était l'invité

 

- Hautes-Alpes - 

 

La saison estivale a été bonne, c’est avec le sourire qu’Yvan Chaix fait le bilan touristique et économique. Le directeur de l’Agence de Développement Économique et Touristique des Hautes-Alpes était l’invité du « 8 :30 » ce jeudi matin. « On enregistre une croissance d’activités de 1 % par rapport à la saison dernière, 10 millions de nuitées et 373 millions d’euros de consommation touristique », énumère-t-il. La hausse est repartie depuis 2015, « c’est l’un des départements de montagne qui progresse le plus ». Mais les mois se suivent et ne se ressemblent pas : si le mois d’oaût porte à lui seul les deux tiers de l’activité touristique, si le mois de juin progresse, juillet a été « médiocre voire mauvais ». Il peut toutefois enregistrer une « petite embellie » grâce au passage du Tour de France, avec une croissance d’activités sur la semaine de +20 %. « C’est la seule semaine où l’on progresse en juillet, l’étape d’Embrun a été plus marquée que celle de Gap ».

 

Le niveau du lac, l’enjeu de demain

Cet été a aussi été marqué par une côte du lac plus basse qu’habituellement. S’il n’y a pas eu d’impacts sur la fréquentation touristique, il y a eu une modification de la consommation. Yvan Chaix avance des discussions engagées avec EDF. Quant à l’ouverture à la concurrence de la gestion du barrage de Serre-Ponçon, le directeur est favorable pour que le Département des Hautes-Alpes prenne sa part dans une société d’économie mixte, « ceux qui ne se saisissent pas de cette opportunité ne comprennent pas le monde ».

 

Combattre les migrations locales

Autre inquiétude d’Yvan Chaix : les migrations locales et la concentration de la population sur l’agglomération gapençaise et les bourgs au détriment des communes périphériques. « Cela peut poser un problème d’aménagement du territoire. Il faut combattre toute idée de centralité menée par les administrations », poursuit-il.

C. Michard