-Hautes-Alpes-
Après deux semaines d’échanges, de discussions et de débats au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, la proposition de loi relative à la fin de vie passera au vote ce mardi.
Le texte est divisé en deux : le premier consacré au développement des soins palliatifs, le second sur les conditions d’accès à l’aide à mourir. Plusieurs conditions sont fixés pour en bénéficier : avoir au moins 18 ans , être Français ou résidents étrangers réguliers et stables en France, être atteint d’une affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale, être victime d'une souffrance physique ou psychologique réfractaire aux traitements ou insupportable et être apte à manifester leur volonté de façon libre et éclairée.
Le patient devra faire une demande par écrit ou "par tout autre mode d'expression adapté à ses capacités. S'il ne peut pas se déplacer, le médecin devra se rendre chez lui où dans le lieu où il est pris en charge pour recueillir sa demande ». La loi rétablit le principe d’une auto administration de la substance létale : ce sera donc au patient de s’injecter le produit sauf s'il n’est pas en capacité de le faire. Un personnel soignant pourra l’administrer. Pour ceux refusant, une clause de conscience est prévue comme pour l’avortement.
Pour en parler, Henriette Martinez députée honoraire des Hautes-Alpes qui a fait de la question de la fin de vie l'un de ses combats politiques.