(Photo : BEBERT BRUNO/SIPA)
- Région PACA -
Et le menteur politique de l’année 2016 est… Robert Ménard. Le maire de Béziers obtient cette distinction pour nombre de ses déclarations concernant l’immigration. Mais, à une voix près, Manuel Valls a failli lui voler la vedette. Dans ce classement on retrouve également Nicolas Sarkozy, Jérôme Cahuzac, Marine Le Pen, mais aussi Christian Estrosi peut-on lire dans le communiqué de presse du jury.
Prix « Un certain regard » pour des mensonges particulièrement « absurdes ou bizarres »
Un jury qui justifie le choix du président (LR) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi : « Pour avoir prétendu qu’il a fait installer des portiques de sécurité gare Saint-Charles à Marseille en réponse aux attentats de novembre : ceci, alors que ces portiques ont été mis en place par la SNCF pour contrôler les billets, sans lien avec les attentats. »
Et pour avoir accumulé les affirmations fausses lors de son passage sur France Info le 21 octobre dernier :
Affirmant ne « jamais avoir entendu parlé ni rencontré » l’ancien ambassadeur du Qatar alors qu’il apparaît à ses côtés à Nice dans une vidéo tournée par la télévision municipale
Affirmant à tort qu’il n’y a jamais eu de dispositif fiscal voté pendant le quinquennat Sarkozy
Affirmant à tort que la CGT a publié des affiches appelant à frapper des policiers pendant le mouvement contre la loi Travail
Affirmant à tort que Nice Matin s’était excusé d’un papier concernant l’affaire du bureau du maire
Qui est le jury ?
Le jury, présidé par le politologue Thomas Guénolé, était composé de huit journalistes : Mélissa Bounoua (Slate), Hélène Decommer (l’Express), Alexandre Devecchio (FigaroVox, le Figaro), Hugo Domenach (le Point), Antoine Krempf (le Vrai du faux, France Info), Delphine Legouté (Marianne), Pauline Moullot (Désintox, Libération) et Estelle Schmitt (France Inter).