- Région PACA -
L’épidémie du Covid-19 n’a pas seulement ébranlé le système de santé français mais également son économie qui a été la principale victime collatérale des mesures prises pour juguler la pandémie. Pour soutenir les entreprises, le Gouvernement a donc mis en place depuis mars dernier de nombreux dispositifs comme le chômage partiel, le fonds de solidarité et les prêts garantis par l’État. La politique du « quoi qu’il en coûte » du Président de la République n’a pas été galvaudée et les chiffres concernant la Région Provence Alpes Côte d’Azur le symbolisent bien.
974.610 salariés ont été en chômage partiel depuis mars
La mesure d’accompagnement la plus parlante de cette crise économique est très probablement le chômage partiel. Structurellement transformée à l’occasion du premier confinement, cette aide vise à prévenir au maximum les licenciements de masse en permettant aux employeurs en difficulté de faire prendre en charge tout ou en partie de la rémunération de ses salariés. Au niveau régional, 974.610 personnes ont bénéficié de ce dispositif qui a concerné 24.940 et 24.425 salariés respectivement dans les Hautes Alpes et les Alpes de Haute-Provence.
Autre mesure, le Fonds de solidarité a été dans un premier temps destiné aux petites entreprises, micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales pour anticiper la cessation d’activité. Avec le deuxième confinement, cet outil a été élargi à toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui peuvent désormais solliciter une aide allant jusqu’à 10.000 euros par mois. Un engagement financier de l’État qui s’élève à 25 millions d’euros dans les Hautes Alpes et à 21 millions d’euros dans les Alpes de Haute-Provence.
Ces sommes mobilisées sont significatives mais on entre dans d’autres sphères avec les prêts garantis par l’État ou PGE : plus de 10 milliards en Région PACA, 232 millions dans les Alpes de Haute-Provence et 187 millions dans les Hautes-Alpes. Ce dispositif doit soutenir la trésorerie des entreprises qui peuvent ainsi obtenir des prêts quasi-automatiquement avec l’État qui se porte garant auprès des banques.
C. Lourenço
