Votre ville : RISOUL | Changer de ville

Région : COVID 19, une cartographie des eaux usées pour suivre l’évolution de l’épidémie

SANTÉ / POLITIQUE / Six intercommunalités feront partie de cette cartographie dans un premier temps : Nice, Toulon, Avignon, Marseille et pour les Alpes du Sud, Digne les Bains et Briançon

 

- Région -

 

Et si on pouvait détecter les foyers de contamination du coronavirus, une semaine à l’avance ? Le tout en se basant sur les eaux usées, car le virus serait bien présent dans nos selles et donc par extension dans l’eau de nos toilettes. Cette eau peut ainsi être prélevée et étudiée, c’est en tout cas ce que va faire la région Provence Alpes Côte d’Azur. Elle met en place sa cartographie régionale des eaux usées face à l’épidémie du COVID 19.

 

Cinq jours d'avance sur le virus

Les Marins Pompiers de Marseille ont élaboré une technique pour suivre l’évolution de l’épidémie grâce à l’analyse des eaux usées. Elle permettrait d’avoir cinq jours d’avance sur la circulation active du virus. Depuis plusieurs semaines, une cartographie régionale des eaux usées est développée par la Région en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé, le Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille, les Métropoles et les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale. Une première en France selon Renaud Muselier, Président de la Région :  

 

« Les métropoles de Nice, Toulon, Marseille et Avignon, les territoires de Briançon et de Digne les Bains qui sont les premières cibles », R. Muselier

 

Selon Renaud Muselier, « sous réserve des autorisations », une cartographie pour toute la région sera disponible d’ici la fin du mois de décembre. Notez également que 165.000 tests antigéniques et sérologiques ont été achetés par la région. 11 machines de tests rapides PCR ont été co-financées pour les hôpitaux.

Actuellement, le taux d’incidence de la COVID-19 est passé de 479 à 134 en deux semaines, le taux de positivité est passé de 19,7 % à 10 % en deux semaines. 1.100 personnes sont hospitalisées, 370 sont en réanimation sur le territoire, soit 150 de moins en deux semaines.

 

A. Vallauri