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Région PACA : « vient-on d’assister au baroud d’honneur de la CGT ? », Medef PACA

TRIBUNE / Alpes 1 ouvre sa Tribune aux élus et acteurs socio-économiques des Alpes du Sud. Aujourd’hui, Jean-Luc Monteil, président du Medef Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

-Région PACA-

 

La grève perlée de la SNCF débutera lundi 2 avril à 19h. Les syndicats des cheminots (l’intersyndicale CGT-Unsa-Sud-CFDT) inaugurent ainsi nouveau type de grève. Pendant trois mois, les syndicats appellent les salariés de la SNCF à cesser le travail 2 jours par semaine tous les 5 jours. Un type de grève qui promet d'importantes perturbations y compris les veilles et lendemains de conflit. Mais le président du Medef PACA, Jean-Luc Monteil, doute de la force d’action du syndicat majoritaire qu’est la CGT après les dernières manifestations, symbole de « revers. »

 

« Nous assistons à la fin d’une époque. »

 « À peine plus de 300 000 personnes ont manifesté le 22 mars dernier à l’appel de la CGT. Pourtant, la centrale dirigée par Philippe Martinez avait pour ambition de faire descendre dans la rue cheminots et fonctionnaires, qui constituent sa base historique. Ce revers, suivi de la proposition des cégétistes d’organiser une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril, laissée lettre morte par les autres syndicats, est significatif de la déliquescence du syndicalisme en France.

Nous assistons à la fin d’une époque, où la CGT, autrefois porteuse de la contestation des salariés, n’arrive plus à susciter le moindre mouvement d’espoir. Les échecs de mobilisation succèdent aux confusions internes et interrogent sur l’avenir des syndicats tels que nous les connaissons.

Sans réforme préalable, les grandes centrales disparaitront. La vague de changements qui secoue notre pays doit être l’occasion de passer à un syndicalisme de propositions, à l’image de l’Allemagne, où, avant de descendre dans la rue, les organisations représentatives des salariés négocient à la table du gouvernement avec les représentants des employeurs. Ce n’est pas le chemin que semble prendre la CGT, qui vient d’appeler à la grève dans le secteur de l’énergie « pour peser sur la programmation pluriannuelle de l’énergie que le gouvernement est en train d’élaborer ».

De l’autre côté du tableau, le MEDEF – et le patronat de manière générale – fait le choix inverse. Forces de propositions, accompagnatrices des réformes en cours, nos organisations prône pour le dialogue avec les pouvoirs publics. Je me réjouis d’ailleurs que les candidats à la succession de Pierre Gattaz s’accordent sur ce point ! »

 

Grève perlée à la SNCF : quels sont les jours concernés à partir du 3 avril ? Voici le calendrier :

 

 

 

L.R