Région PACA : le groupe FN dépose sa motion « la Région PACA sans migrants »

POLITIQUE / Le groupe FN au Conseil régional de PACA a déposé une motion, qui sera présentée lors de la séance plénière, visant à affirmer l’opposition de l’institution à l’accueil de réfugiés.

(Photo : afp. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT)

- Région PACA -

Si le président (LR) de la Région PACA, Christian Estrosi, refuse « que l’on crée au cœur de nos territoires autant de micro-jungles de Calais », la présidente du groupe FN à la Région PACA, Marion Maréchal-Le Pen, va plus loin en déposant une motion qui sera présentée lors de la prochaine assemblée plénière du jeudi 3 novembre.

Dans un communiqué, Marion Maréchal-Le Pen estime que « l'accueil de migrants génère un coût financier et social que les communes concernées en région PACA ne peuvent pas supporter. » Au-delà l’élue estime que l’arrivée de réfugiés « engendre des tensions graves avec les administrés des communes concernées, nuit à l’ordre public, asphyxie l’économie locale, et menace l’exercice des libertés individuelles garanties constitutionnellement. » Dans un contexte où la Région est « la première touchée par cette immigration passive du fait de sa frontière avec l'Italie et que les activités économiques et touristiques en sont terriblement affectées, notamment à Menton. »

 

Que dit la motion ?

Plusieurs engagements sont ainsi soumis aux élus de la Région :

Notamment ne plus subventionner aucune association « dont l'objet est de soutenir l'immigration massive ou illégale », ou encore en soutenant par tous les moyens (juridiques, financiers) les communes concernées par l'arrivée de clandestins.

Dans cette motion, l'élue du Vaucluse propose que la Région « s'oppose au plan d'accueil des migrants, consécutif à la mise en oeuvre par l'État français de l'accord européen de relocalisation » ainsi qu'au « plan d'accueil de migrants, consécutif au démantèlement de la jungle de Calais. »

En outre, elle souhaite également que la Région PACA s’engage à « s’opposer par tous les moyens légaux à l’installation de centres d’accueil et d’orientation (CAO) et/ou à l’extension d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), ou au moins à soutenir les communes concernées par ce type de projet. »