- Région PACA -
Alors que les rassemblements Nuit Debout sont toujours programmés dans les Alpes du Sud, le président LR de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Christian Estrosi prend position contre des « rassemblements qui occasionnent des débordements, de la violence et du vandalisme. »
Soulignant l’état d’urgence et « une menace terroriste au maximum », le président de région constate que « le gouvernement socialiste fait preuve d’un laxisme sans précédent. La colère ne justifie pas qu'on occupe le domaine public. Les forces de l'ordre ont autre chose à faire que de contrôler ces manifestations publiques (...) On peut comprendre le sentiment de trahison de la jeunesse face à ce gouvernement mais rien ne peut justifier ces violences. »
Un mouvement anti-démocratique ?
C’est ce que semble sous-entendre Christian Estrosi après le passage mouvementé du philosophe Alain Finkielkraut ce week-end, qui a dû faire face à de nombreuses insultes et invectives. « Ils ont beau prôner de grandes valeurs démocratiques, hier soir, ce mouvement a montré son vrai visage en acclamant l’ancien ministre grec Yanis Varoufakis et en excluant le philosophe et académicien Alain Finkielkraut. Celui du sectarisme ! »
Christian Estrosi qui conclut ses propos ainsi : « pour eux, la République est une simple place, pour nous c'est une réalité et des principes à appliquer. »
Des débordements qui ont du mal à être dénoncés par le mouvement
Des violences et des débordements que juge la « commission presse » comme étant portés par « une minorité » d’activistes qui donnent une « image fausse. » Ajoutant dans ce communiqué qu’ « il était temps pour nous de faire cesser le matraquage médiatique, qui associe la Nuit Debout aux dérapages, qui vise à décrédibiliser le mouvement. Il faut prendre position, pour pouvoir passer à autre chose. » Une position qui à cette heure est très largement approuvée par l’assemblée générale, mais dont la diffusion était encore bloquée hier soir.