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Région PACA : Renaud Muselier à la tête du tourisme en PACA

TOURISME / Succédant à l’élu haut-alpin, Bernard Jaussaud, le député européen et 1er vice-président de la région, Renaud Muselier est le nouveau président du Comité Régional du Tourisme Paca.


-Région PACA-

Le Comité régional de tourisme PACA a un nouveau président : Renaud Muselier. Élu ce vendredi 5 février 2016 à l'issue d'une assemblée générale, il prend ainsi la suite du socialiste Bernard Jaussaud.

 

« Le tourisme sera l’une des priorités de la nouvelle mandature régionale »

Le député européen Les Républicains et 1er vice-président de la région souhaite organiser dans les 100 prochains jours « un grand rassemblement ». Il entend également réunir les responsables des principaux organismes régionaux de professionnels du tourisme en Paca avec comme objectif « leur donner les grands axes de développement de la nouvelle présidence et élaborer, avec eux, une stratégie ambitieuse pour la destination Paca ».


« Le tourisme dispose d’un potentiel économique fort qui n’est pas toujours bien reconnu. Il crée de la valeur et contribue dans notre région à 11% du PIB. » R.Muselier


«Fédérer et décloisonner »

Son action se fera sur trois grands axes prioritaires : l'accueil, la formation et la compétitivité de l'offre. Pour Renaud Muselier, « l’économie du tourisme en Paca, ce ne sont pas moins de 18 milliards de recettes chaque année, soit 3 650€ par habitant, plus de 140 000 emplois non délocalisables, 25 000 entreprises, 1,5 milliards d’euros d’investissements annuels ». Tout en mettant en avant une concurrence mondiale, « nous devons être fiers que la France demeure le premier pays réceptif au monde, avec plus de 80 millions de touristes internationaux ». Invitant au passage à la plus grande attention, « en 1950, les dix premières destinations mondiales dont la France captaient 9 touristes sur 10, aujourd’hui ce chiffre n’est plus que de 44% ».

Insistant sur la position de numéro deux de Paca en France, après Paris, le nouveau président examine pour autant cette état de fait comme un « acquis sur lequel on ne peut se reposer ». Et de prévenir : « La concurrence exacerbée de nouvelles destinations, la vitesse du monde numérique, les conditions géopolitiques bouleversent un système bien établi. On l’a vu avec les terribles attentats qui ont touché notre pays et les conséquences en termes de baisse de fréquentation ».