Photo : AFP/J.DEMARTHON
-Région PACA-
Dans une proposition de loi cosignée par une centaine de parlementaires, quasiment tous présidents de régions Les Républicains et UDI, et examinée 24 heures après la rencontre entre le président de la République et les présidents de Région – à l’exception de Laurent Wauquiez, président de Rhône-Alpes-Auvergne qui n’a pas souhaité participé. Ndlr-, Christian Estrosi présente aujourd’hui à l’assemblée une loi dont les principales mesures reposent sur l’apprentissage dès 14 ans, la création d'une banque régionale de l'apprentissage, la responsabilité des plans de formation aux Régions, et le transfert des agents de Pôle Emploi à ces collectivités.
La Région, « l’interlocuteur unique qui pilote la formation professionnelle »
Pour le nouveau président de la Région Paca, l’assemblée régionale doit être « l'interlocuteur unique qui pilote la formation professionnelle en lien avec les branches professionnelles, les syndicats patronaux et de salariés. » Pour Christian Estrosi, c’est à la Région d’être en lien avec le monde du travail, avec « un apprentissage possible dès 14 ans » en alternance avec l’école, à « raison de trois jours en entreprise et deux jours en établissement scolaire. » Aiguiller plus tôt les élèves vers la formation professionnelle permettrait selon lui « d’assurer leur avenir. »
« Il faut en finir avec l'apprenti charpentier qui ne peut pas monter sur une échelle. » C.Estrosi
Rendre obligatoire la création d'une banque régionale d'apprentissage
Avec « une sorte de guichet où se rencontreraient les entreprises et les organismes de formation (lycée professionnels, centres de formation d'apprentis et collectivités) pour mettre en adéquation l'offre de formation avec les besoins des entreprises », poursuit Christian Estrosi.
Pour le président de la région « les formations dispensées ont trois ans de retard sur les besoins du marché du travail et 25.000 offres d'emploi sont non pourvues en Provence-Alpes-Côte d'Azur malgré un taux de chômage record de 12% (420.000 chômeurs dans la région). » Pour Christian Estrosi il faut que « les conditions de travail des apprentis soient alignées sur celles des salariés. Il faut en finir avec l'apprenti charpentier qui ne peut pas monter sur une échelle. »
