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Région PACA : Pendant ce temps le PS s’organise et les Verts observent

POLITIQUE / Christophe Castaner, député maire de Forcalquier, tenait un premier déjeuner de travail dont le but était de s’organiser et préparer l’après échec électoral… sans une partie des trentenaires réunie dans « Debout la gauche »


-Région PACA-

Alors que la première séance plénière avait lieu ce matin à l’hôtel de région de Marseille, sous la présidence de Christian Estrosi, ce jeudi se réunissaient certains des colistiers et cadres du Parti socialiste de la région, autour de Christophe Castaner. Le député maire de Forcalquier tenait un premier déjeuner de travail, dont le but était de s’organiser et préparer l’après échec électoral avec en vue ce fameux conseil territorial promis par Christian Estrosi. L’urgence pour les socialistes : s’organiser pour éviter de nouvelles scissions et les désaccords politiques et faire, comme l’indique sobrement Christophe Castaner sur Alpes 1, « un tour d’horizon pour la suite.»


Un tour d’horizon sans une partie des trentenaires toujours sous le coup de la défaite

Un mois après, le coup reste difficile à encaisser pour ceux qui étaient contre le désistement de Christophe Castaner. Les trentenaires, Christophe Pierrel et Cécile Muschotti, ex-têtes de liste dansles Hautes-Alpes et le Var, et Ladislas Polski, président de l’Union régionale du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) lancent ainsi ce vendredi soir « Debout la gauche ». Un mouvement destiné à rénover la politique en impliquant les citoyens, mouvement aux allures d’un Podemos en Espagne sur fond de « tableau blanc » où chacun pourra y inscrire ses propres idées et propositions. Avec cette formule déjà usée jusqu’à la corde, « faire de la politique autrement », que définit Christophe Pierrel sur Alpes 1 comme l’idée de « rénover les appareils qui font du politicien, pas de la politique (...) nous voulons être force de propositions à la région avec les citoyens. »


« Prête à y participer, à condition qu’on puisse agir. »

Pour l’écologiste Sophie Camard, ex-tête de liste EELV-Fdg-PCF aux élections régionales, le conseil territorial ne constitue pas à cette heure l’alpha et l’oméga de l’opposition de gauche à la région. Sophie Camard qui annonce sur Alpes 1 vouloir siéger au sein de cette assemblée « car je ne suis pas pour la politique de la chaise vide, mais je n’attends pas sa mise en place pour continuer à m’impliquer sur les dossiers, car pour le moment on ne sait encore rien sur les contours de cette instance. Mais lorsqu’on me parle de groupe d’opposition, j’y mets des réserves. Avec quel Parti Socialiste ? Celui qui vote la déchéance de nationalité et l’état d’urgence ? Celui qui tient la fédération des Bouches-du-Rhône et qui me pose de vrais problèmes ? Il y a encore beaucoup de questions en suspens.» Beaucoup de questions et de futures oppositions, puisque l’ancienne élue annonce déjà avoir signé l’appel aux primaires de gauche, qui ne fait pas l’unanimité au sein du PS.

Sophie Camard, qui précise également qu’elle n’acceptera aucun défraiement de la part du conseil territorial, « le FN, fait courir le bruit que la gauche aurait négocié un système de défraiement, c’est totalement faux.»