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Région PACA : Quels sont les postes des élus des Alpes du Sud ?

POLITIQUE / Ils sont six dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence à être élus à la région et lors de la 1ère séance plénière de ce vendredi, ceux-ci se sont vu attribuer leurs nouvelles responsabilités.



- Région PACA -


Alors qu’aujourd’hui a lieu la première séance plénière au sein du Conseil Régional, présidée par Christian Estrosi, les grandes orientations politiques sont attendues avec des autorisations de programme et d'investissements, avant le débat d’orientation budgétaire du 29 janvier. « Je veux rendre aux antennes régionales leur véritable fonction : être au service des habitants et non en faire lieu de permanence  politique » : c’est par ces mots que Christian Estrosi a voulu rassurer suite  à la polémique autour de la fermeture des antennes régionales. Estrosi, qui a déclaré être le Président des économies avec comme première décision la réduction de 25% des frais de fonctionnement en rationnalisant les dépenses des élus, avec au menu suppression d’1/3 du parc automobile, des téléphones portables et du choix entre ordinateur portable ou fixe.  

Les élus des Alpes du Sud connaissent également désormais leurs responsabilités au sein de l’hémicycle, avec la mise en place des commissions et des délégations.


Dans les Hautes-Alpes :

Chantal Eymeoud, élue 2ème vice-présidente, sera désormais en charge des entreprises, de l’artisanat pour la région PACA et de l’économie de montagne, qui comprend également l’économie du tourisme.


Roger Didier, élu 13ème vice-président, sera lui en charge de l’aménagement du territoire et du logement.


Annie-Marie Forgeoux assure la présidence de la commission des massifs alpins.





Dans les Alpes de Haute-Provence :

Eliane Barreille, élue 6ème vice-présidente, membre des commissions des finances administratives générales et ressources humaines, transports et aménagement du territoire, agriculture et ruralité et des massifs alpins.


David Gehant, membre de la commission économique et de l’emploi, et à la commission des appels d'offres.


Roselyne Giai-Gianetti, membre de la commission des transports et aménagement du territoire, des lycées, de l’apprentissage, de la formation et de de la jeunesse.

 



Le FN vote contre le code de déontologie


Christian Estrosi l’avait promis, il a ainsi nommé ce matin Catherine Husson-Trochain, actuelle première présidente honoraire de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence et en dehors de tout engagement politique,  présidente de la commission de vérification des revenus et du patrimoine des élus et au code de déontologie. "Nous comptons sur vous pour travailler en amont (...) afin de ne pas être face à des conflits d’intérêt, à des débordements et ainsi agir dans le strict cadre de la loi", a déclaré le nouveau président de la région.

Le projet de code de la déontologue, soumis au vote lors de la première séance plénière, impose notamment aux signataires de la charte :

1. des devoirs de probité et d’éthique destinés à prévenir le conflit d’intérêts

2. un respect des droits de l’opposition

3. de conduire des politiques régionales équitables entre les différents départements de la région

4. un devoir d’assiduité et des pénalités sur les indemnités en cas d’absences répétées non justifiées

5. de démissionner en cas de condamnation pénale définitivement jugée

Un vote auquel s’est opposé le groupe FN à la région, notamment s'agissant sur l'ordre de rendre publique le patrimoine et les revenus des élus à la région, par la voix d'Amaury Navarranne, élu du parti dans les Hautes-Alpes. "Quand vous nous imposez de déclarer à votre déontologue nos patrimoines, activités professionnelles et autres, alors rien ne va plus. Vous voulez vous prémunir de la corruption. Les corrupteurs ne vont que vers ceux qui ont le pouvoir. Ici cela ne nous concerne donc pas !" a défendu l'élu dans son discours à l'assemblée.

Le conseiller régional d'opposition et secrétaire du FN 05 s'est également demandé comment il était possible de faire confiance en l'indépendance d'une commission choisie par un président qui a subi un "redressement fiscal de 2,5 millions en 1987 pour avoir notamment financé votre campagne électorale avec l’argent de votre société. Sous votre autorité, il faudrait vous confier nos données personnelles ? Faire reposer tout cela dans les mains de nos adversaires politiques, c’est un peu comme accepter de confier à des prisonniers une commission de déontologie sur les évasions." Concluant son intervention sur la remise en question de la légalité de cette commission, "La loi ne vous autorise pas cette demande de communication. A la limite la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique serait seule apte à recevoir nos déclarations."