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Région PACA : Ils seront élus dimanche mais qui sont-ils ?

ÉLECTION 2015 / Dimanche 13, deuxième tour des élections régionale et vous ne connaissez peut-être pas encore vos futurs élus ? Ils sont tous là.


- Région PACA -


Ce dimanche 13, nous connaîtrons les résultats des élections régionales, soirée à suivre en direct sur Alpes 1, dès 19h30. Ensuite, le conseil régional sera constitué dans le cadre d’un scrutin proportionnel à deux tours avec prime majoritaire. La liste qui aura obtenu la majorité dimanche prochain aura d'emblée 25 % des sièges à pourvoir.

Les 75 % des sièges restants sont répartis à la proportionnelle entre toutes les listes, et du fait de la prime majoritaire, la liste qui est arrivée en tête est sûre d'obtenir quasiment à chaque fois la majorité des sièges du conseil régional.

 

Comment les sièges sont-ils répartis par département ?


Ce décompte se fait au niveau régional. C’est à cet échelon qu’on détermine combien de sièges aura chaque parti. La répartition des sièges entre les départements se fait ensuite, de manière proportionnelle au nombre de voix obtenues par les différentes listes dans les départements.


Qui sont vos futurs élus ?


Dans les Hautes-Alpes :


Les Républicains :


La tête de liste : Chantal Eyméoud (58 ans), maire d’Embrun depuis 2001, présidente de la communauté de communes de l’Embrunais et présidente de l’UDI 05.

Centriste et modérée dans son engagement politique, elle est aujourd’hui conseillère régionale sortante, Membre de la Commission des UTN pour le Comité de massif des Alpes (Alpes du Nord, Alpes du Sud). Elle a été candidate à cette échéance dès 2004 sous l’étiquette de l’UDF avant d’être élue lors de l’élection de 2010. Par deux fois, elle a tenté les élections législatives en 2007 et 2012, sans succès.


en seconde position : Roger Didier (64 ans), maire Dvd de Gap, président de la communauté d’agglomération de Gap, conseiller départemental des Hautes-Alpes et Président de l'office public d'aménagement et de construction des Hautes-Alpes.

Élu maire de Gap en 2007, suite à la démission de Pierre Bernard-Reymond parti siéger au Sénat, en remplacement de Marcel Lesbros, décédé. Il est élu au deuxième tour de l'élection municipale de mars 2008 avec le soutien de l'UMP, face à la liste de gauche de Guy Blanc. L’année suivante il sera exclu du Parti radical de gauche (PRG) pour ses alliances répétées avec l'UMP.

Depuis, l’élu a toujours refusé tout engagement direct avec un parti, mais renouvèle ses mandats avec le soutien de l’UMP puis de Les Républicains. Élu en 2015 conseiller départemental de Gap 4, il réalise avec son équipe le « grand Chelem » en remportant tous les cantons de la ville. Fort de ce résultat, il se présente à la présidence du département, que Jean-Marie Bernard lui souffle grâce aux voix de la gauche départementale. Son souhait, s’il est élu a toujours été d’être le lien entre la capitale douce et la région.


en troisième position : Anne-Marie Forgeoux (49 ans), maire de Monêtier-les-Bains

Élue pour la première fois en 1995 à Monêtier-les-Bains comme adjointe sur la liste de Pierre Bouvier, elle a réalisé trois mandat à ses côtés avant de se présenter seule et d’être élue maire en 2014. Elle a vu ses convictions de militante engagée évoluer vers la droite au sein d’associations territoriales sans jamais devenir militante, lorsqu’à 20 ans elle déclare sentir « un souffle nouveau arriver pour le Briançonnais » avec Alain Bayrou. Aujourd’hui encartée Les Républicains, son souhait, si elle est élue est de travailler au sein de la région pour « la montagne, la montagne et encore la montagne.»


Le Front National :


La tête de liste : Amaury Navarranne, (30 ans), jeune pousse de la génération Le Pen, père, il a déjà un long parcours au sein du mouvement frontiste. Parcours qui débute après la victoire du FN en 1995 lors des municipales à Toulon remportées par Jean-Marie Le Chevallier. Le jeune Amaury Navarranne est alors happé par la verve de Jean-Marie Le Pen à l’Opéra de Toulon, à l’occasion du XVe anniversaire du Baptême de Clovis. Depuis, participation aux campagnes, collage d’affiches en 2003, il intègre le bureau départemental varois du Front National, c’est aussi cette même année qu’il devient responsable du FNJ 83. 2005, il rejoint la direction nationale du FNJ et se charge désormais de la structure jeune du Front en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, nommant pour le remplacer dans le Var un autre jeune homme, David Racheline (actuel maire de Fréjus).

2008, première candidature sur la liste municipale de Toulon. 2009, il mènera la campagne jeune des européennes pour Jean-Marie Le Pen dans les départements de la région PACA. 2010, le président du Front National lui demandera de récidiver pour les élections régionales avec la « paternité » de la célèbre affiche « Non à l’islamisme » qui défraya la chronique. La même année, Amaury Navarranne, devenu entre-temps pilier de l’équipe de Bruno Gollnisch (le coordinateur national des Jeunes avec Gollnisch. Ndlr), sera suspendu de ses responsabilités départementales et détaché de son investiture pour élections cantonales de mars 2011, à la demande de Jean-Marie Le Pen. On lui reproche l'une de ses interventions à Villepreux lors d’un déplacement au côté de Bruno Gollnisch.

En 2015, A. Navarranne, se présente aux municipales de Toulon sur la liste Bleu Marine portée par Jean-Yves Waquet. Élu 4eme sur la liste d’opposition, il se lancera alors dans la campagne des départementales sur le canton de Toulon 1, et se placera jusqu’au second tour avant d’être battu par la droite. Avant d’être parachuté dans les Hautes-Alpes afin de porter la mutation politique du FN et créer la synthèse du père et de la fille.


en seconde position : Martine Lecointre (61 ans), retraitée de la fonction territoriale et originaire de Lorraine, elle est arrivée en 2010 dans les Hautes-Alpes pour atterrir sur la commune de Laragne-Montéglin afin de répondre aux fonctions de directrice générale des services. Militante du FN en 2013, le déclic est né « des pratiques rencontrées de la part de maire de droite comme de gauche, que je ne cautionnais pas », explique la candidate à Alpes 1. Convaincu par le discours de Marion Maréchal-Le Pen, elle croit également au destin de Marine Le Pen, souhaitant servir la région à travers les compétences du développement économique, avec une « attention particulière portée au sud des Hautes-Alpes. »


en troisième position : Patrick Deroin (62 ans), ce retraité de la marine nationale a dû pendant longtemps « garder pour lui ses idées politiques » tout en votant pour le Front depuis 30 ans. Originaire de la banlieue parisienne, il a posé ses valises dans le Gapençais en 2009, profitant de l’occasion pour adhérer au parti. « Mon choix pour le FN a été assez rapide, je n’aime pas les partis prêts à penser qui s’interdisent d’aborder certains sujets (…) j’ai très vite apprécié l’approche d’un parti qui n’impose pas des élites. » Aujourd’hui sans renier l’héritage de Jean-Marie Le Pen, il lui reconnait « une part d’exagération » et des idées qui « ne correspondent plus aux attentes de la société », se sentant plus proche du programme du FN que porte Marine Le Pen. Si dimanche Marion Maréchal-Le Pen est élue à la région, il se verrait bien répondre aux besoins de transport pour la région.

Autre échéance pour le candidat : les départementales partielles sur le canton de Gap 1. Élections annulées en octobre dernier, le scrutin devrait se dérouler début 2016. Déjà candidat en mars 2015, il devrait se présenter à nouveau devant les Gapençais pour le FN.



Dans les Alpes de Haute-Provence :

 

Les Républicains :


La tête de liste : Éliane Bareille (64 ans). Élue conseillère régionale depuis 2004 et membre de la commission aménagement et développement des territoires et du massif, foncier, habitat et logement. Son parcours de Gaulliste sociale débute en politique en 1983 lorsqu’elle est élue au conseil municipal de Malijai. Elle occupe la fonction d’adjoint pendant deux mandats puis est élue Maire en 1995 et ce jusqu’en 2014 où elle est battue.

Elle est tour à tour, Vice-Présidente de la Communauté de Communes de Moyenne Durance en charge de l’habitat et de l’aménagement de l’espace, puis des finances et du personnel, Vice-Présidente de l’Association des Maires des Alpes de Haute Provence.

Une fois élue, elle souhaite de nouveau travailler pour l’aménagement du territoire, la ruralité ou la formation professionnelle.


en seconde position : David Gehant (26 ans), aujourd’hui consultant en management, ce Forcalquiéren n’a jamais quitté son territoire, si ce n’est pour ses études qui l’ont mené d’Aix-en-Provence à Toulouse. En 2009, simple spectateur de la vie politique, il est conquis par « les valeurs politiques et économiques de la droite ». La même année, son regard se pose sur « la stature d’homme d’État » de Jacques Chirac et devient militant UMP. Puis tourné vers des personnalités comme Bruno Le Maire ou Alain Juppé, il se présente en 2014 sur la liste de Sébastien Ginet (UMP), pour les municipales de Forcalquier. Battu par le député-maire sortant, Christophe Castaner (PS), et en position inéligible il n’est pas dans l’opposition mais tente à nouveau sa chance face sur le territoire du député, cette fois pour les départementales de 2015. C’est un nouvel échec.

S’il est élu, celui qui ne cache plus ses ambitions dans le département, souhaite répondre aux attentes de la ruralité et de l’agriculture au sein de la région.

 

en troisième position : Roselyne Giai-Gianetti (53 ans), assistante de direction. Cette Manosquine, depuis l’âge de 2 ans, vient d’une famille de Gaulliste marseillaise et se tourne naturellement à droite, grâce à des hommes comme Jacques Chirac.

Arrivé tardivement en politique, c’est le maire de Manosque, Bernard Jeanmet-Peralta (LR), qui lui met le pied à l’étrier, « c’est un homme que j’apprécie profondément et qui m’a donné envie de m’engager ». Un engagement qui se concrétise en 2014 lorsqu’elle intègre la liste du maire sortant qui est réélue dès le premier tour.

Son souhait si la liste de Christian Estrosi est élue, s’occuper d’éducation et de jeunesse.


Le Front National :


La tête de liste : Jeannine Douzon, née à Marseille en 1947, est mère de deux enfants et grand-mère de quatre petits-fils. Maître artisan santonnier, elle est en activité sur Gréoux-les-Bains depuis 39 ans. Engagée en politique dès la fin des années 70, elle a été responsable régionale de l’action féminine au sein du RPR. A ce titre, elle a notamment participé à l’élaboration du projet de loi sur les épouses collaboratrices d’artisans et de professions indépendantes. Revenant à l’action publique dans les années 90, elle rejoint alors le Mouvement Pour la France de Philippe de Villier. Elle en a été la responsable départementale jusqu’en 2008. Jeannine Douzon a ensuite participé à la fondation du SIEL (Souveraineté Indépendance et Libertés), parti associé au Rassemblement Bleu Marine, avant d’être nommée à la direction du FN 04.


en seconde position : Eric Sauvaire (54 ans), retraité de la marine nationale, il aura « adhéré assez tard au Front National », gardant pour lui ses idées politiques durant toute sa carrière militaire. C’est en 2013 qu’il prend sa carte du parti, avant d’être directement nommé responsable de section à Manosque jusqu’en 2014. Il sera élu la même année conseiller municipal d’opposition de Manosque et communautaire de DLVA. Il n’a, dans la famille Le Pen, « pas de préférence définitive, bien que plutôt sensible au programme de Marine Le Pen ». « Demain élu, j’aimerai m’atteler aux sujets liés à l’agriculture et à l’élevage


en troisième position : Ghislaine Aubert, Fonctionnaire de Police, Conseillère municipale d’opposition de la ville d’Oraison et communautaire de DLVA. Vous n’en saurez pas plus, la candidate n’ayant pu trouver du temps à nous consacrer pour répondre à nos questions.