Une déclaration, une réaction : le jeu du ping-pong politique se poursuit une semaine avant le premier tour des élections régionales. Alors que la candidate FN, Marion Maréchal le Pen, annonçait cette semaine, si elle était élue, supprimer les subventions accordées aux plannings familiaux et aux associations LGBT, la réaction ne s'est pas faite attendre, à gauche.

Et c'est Karine Berger, députée socialiste des Hautes-Alpes, qui choisit de réagir sur les réseaux sociaux. Un tweet : "avec l'extrême droite, pas de surprise. On revient 50 ans en arrière en matière de droits des femmes".

Une annonce, décriée au sein même du camp du FN, et qui aura également fait réagir le planning familial en région PACA. La structure dénonce un projet liberticide, "déclaration qui confirme les vraies intentions de ce parti de contrôler et d’assujettir les personnes dans leurs choix de vie, sans respect de leur autonomie, de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle. Déclaration en termes de menaces qui fait tomber les masques d’une « normalité républicaine » affichée par le Front National".