-Région Paca-
Certes les partisans du candidat tête de liste PS-PRG aux régionales, Christophe Castaner, diraient que le combat ne se situe au niveau du second tour, mais au niveau du résultat du premier tour, qui doit porter le candidat en tête. Mais force est de constater que sondage après sondage, le député-maire de Forcalquier peine à sortir du lot, et que la question du second tour se fait de plus en plus présent.
Manuel Valls réintroduit la perspective d'un front républicain
Invité du Bondy Blog mardi, le Premier ministre a estimé que « tout devra être fait pour empêcher » des victoires du FN aux régionales, quitte à retirer des listes PS dans l'entre-deux tours. Une option déjà envisagée par la députée PS des Hautes-Alpes, Karine Berger, sur Alpes 1, et dénoncée dans la foulé par Christophe Pierrel, tête de liste PS-PRG dans les Hautes-Alpes, comme étant « un positionnement individuel » de la députée. Manifestement Karine Berger n’avait fait que prendre un peu d’avance sur Manuel Valls, et semble ne pas s’être trompée quant à sa vision sur les résultats du premier tour pour le candidat PS en Paca.
Une solution casse-tête pour Christophe Castaner, qui depuis le début ne souhaite en aucun cas envisager un quelconque rapprochement avec la tête de liste Les Républicains-UDI-Modem, Christian Estrosi pour le second tour. Objectant un candidat aux « antipodes » du programme PS.
Mais selon Le Canard Enchaîné de ce mercredi, le retrait du candidat de gauche pourrait aussi être envisagé. En échange, le retrait de la liste de Dominique Reynié, le candidat Les Républicains dans le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, en mauvaise posture, pourrait permettre à la gauche de s’imposer. De quoi changer la doxa du "ni-ni" du parti cher à Nicolas Sarkozy.
D’autre part sans accord, Christophe Castaner, court un risque : voir les exécutifs régionaux privés d'élus socialistes pendant les six prochaines années. Une situation complexe au point de laisser le candidat sans voix face aux demandes de réponse d’Alpes 1.
Barrage au FN aux régionales: Maréchal-Le Pen « choquée » par Valls
Invitée sur BFMTV Marion Maréchal-Le Pen s'est dit « très choquée par les propos de Manuel Valls » à l'approche des élections régionales. « Ce n'est pas au Premier ministre de décider qui a le droit ou non de remporter les suffrages », a jugé la députée FN de Vaucluse et candidate frontiste aux régionales. Dénonçant au passage l’idée « de créer de grandes coalitions » contre le FN.
