-Région Paca-
Le Parti Socialiste des Hautes-Alpes, ou comment passer de l’état d’union à l’état de tension en quelques heures. Depuis l’annonce de la présence de Valérie Rossi (PRG) en seconde position sur la liste PS-PRG dans les Hautes-Alpes ce mardi soir sur Alpes 1, le parti renoue avec ses vieux démons que sont les dissensions internes.
De l’union à la crise interne
Alors que le bureau politique du PS était réuni hier soir sous la présidence de Christine Nivou, première secrétaire fédérale, pour acter et présenter le dispositif pour le referendum sur l’unité de la gauche et des écologistes aux régionales, dans une ambiance d’union derrière Christophe Castaner, l’information Alpes 1, sur les accords entre PS et PRG a réveillé le syndrome du sacrifice humain sur l’autel des accords. Et sur l’autel du sacrifice, c’est Christine Nivou qui en fait les frais, alors même que son travail de conseillère régionale sortante était reconnu par la tête de liste départementale Christophe Pierrel. Avec comme conséquence direct de la part du parti dans les Hautes-Alpes le boycott du referendum.
De son côté, et malgré son éviction Christine Nivou reste loyale au parti et décide à cette heure de ne pas quitter ses fonctions de première fédérale, répondant ainsi à la demande de Christophe Pierrel sur son engagement pour ces élections.
« C’est politiquement mauvais pour notre liste »
Peu optimiste sur les résultats à la sortie des urnes au premier tour pour le PS, la députée Karine Berger, avait déjà estimé sur Alpes 1, que si la liste de Christophe Castaner n’arrivait pas au moins en seconde position il « était préférable de se retirer ».
Aujourd’hui la députée, déplore un choix « politiquement mauvais pour la liste », et dénonce sur « la forme » une attitude « désastreuse en laissant fuiter des informations pour ne pas assumer ses propres choix ».