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Région Paca : J-Y Petit répond à M.M.-Le Pen et C.Estrosi sur la sécurité dans les trains

ÉLECTION 2015 / Les candidats commencent progressivement à dévoiler leurs programmes, avec une thématique commune entre le parti de Les Républicains et le FN : la sécurité dans les trains. Des propositions que dénoncent le vice-président EELV à la région, car déjà mises en place.


- Région Paca –


Deux partis, une proposition : la création d’une police ferroviaire régionale. Avec d’un côté, sur Alpes 1, Amaury Navarranne, et Jeanine Douzon tête de liste FN dans le 05 et 04 aux élections régionales Paca, déclarant que si les citoyens ne prenaient pas le TER, c’était pour deux raisons : « les retards » et « l’insécurité ». Avec sur ce dernier point la proposition d’Amaury Navarranne : la mise en place « d’une police ferroviaire régionale. » Sans pour autant chiffrer ce phénomène d’insécurité, qu’il définit comme un  « ressenti personnel ».

Même proposition faite début septembre, du côté du candidat de Les Républicains à la présidence de la région, Christian Estrosi. « Dès 2016, nous équiperons par ailleurs toutes les rames d'une vidéosurveillance raccordée à un central de supervision. Elle sera assortie de portiques de contrôle dans les gares et de la mise en place d'une police régionale», annonce-t-il.


« Et oui Madame Maréchal Le Pen, Monsieur Estrosi, vous qui portez le même programme et faites de la politique de la même façon : Proposer ce qui existe déjà » ! Jean-Yves Petit.


Jean-Yves Petit réagit aux propositions de M.Maréchal-Le Pen et de C. Estrosi sur la sûreté dans les gares et à bord des trains.

Le Vice-Président EELV, délégué aux transports et à l'éco-mobilité, entre dans le débat et défend la politique menée par la région : « En 2014, sur la région PACA, les 170 agents de la Police Ferroviaire ont procédé à 1081 interpellations avec remise aux forces de l’ordre (…) Une police ferroviaire, sous la direction d’un ancien officier de la gendarmerie, œuvre en tenue armée et clairement identifiée depuis la fin des années 1990. Elle lutte contre tous types de malveillances qui vont des incivilités jusqu’à l’acte terroriste, en passant par les atteintes aux personnes et aux biens. »

Une surveillance qui se voit renforcée lors de forte fréquentation estivale par « des agents de l’UNIR (Unité Nationale d’Intervention Rapide), basée à Paris », précise Jean-Yves Petit.


La vidéo-surveillance déjà en place

« La vidéo-surveillance est présente dans les gares et dans les TER. En 2014, cela a permis 110 interpellations dans le strict respect de la réglementation en vigueur par la CNIL. »

Côté chiffres, le contrat d'exploitation des services ferroviaires régionaux de voyageurs entre la Région PACA et la SNCF, prévoit pour ces actions de sureté une ligne financière « d’environ 10 M€, soit un financement équivalent à 220 agents. »

Le vice-président se félicite également des dix ans d’un « dispositif unique en France » : « le dispositif de prévention des comportements incivils en gare et à bord des trains représentant qui à ce jour représente 1,5 Million d’euros par an d’investissement, avec la présence de 24 éducateurs et médiateurs. »