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Région PACA : « Je ne suis le produit de personne », explique Christophe Castaner

ELECTION 2015 / Christophe Castaner, tête de liste PS pour les régionales de décembre prochain, était l'invité de Midi Pétante et revenait sur le refus des partis de gauche de s'unir en raison de son rôle dans la loi Macron

Région PACA – « Je ne suis le produit de personne, ni de Manuel Valls, ni de François Hollande, ni d’Emmanuel Macron » : Christophe Castaner réagit au micro de Midi Pétante. Le député maire de Forcalquier et tête de liste pour le PS lors des élections régionales de décembre prochain revenait sur l’annonce d’Europe Ecologie les Verts de ne pas faire union avec le PS, reprochant au passage au candidat du parti de la Rose son soutien à la loi Macron en tant que rapporteur. « Il ne faut pas confondre avec la politique nationale, j’étais le rapporteur de l’épargne salariale, qui place le salarié comme citoyen acteur au sein de l’entreprise. Est-ce libéral  », demande le candidat.

EELV, dans le « tripatouillage »

Sophie Camard, la tête de liste EELV pour les régionales, a avancé plusieurs arguments pour justifier de l’absence d’union avec le PS. Avant la position de Christophe Castaner dans la loi Macron, le choix de la tête de liste des Bouches du Rhône, Jean-David Ciot, posait problème, « c’est du tripatouillage, ils pensent qu’ils pourront faire seuls le plein de voix mais il y a un danger : celui du FN ».

Et la solidarité territoriale ?

Alors que la tête de liste PS aux régionales dans les Hautes-Alpes, Christophe Pierrel, demandait plus de solidarité territoriale, Christophe Castaner précise quant à lui que « la balance des engagements de la région au profit des Alpes du Sud est largement en positif. L’an dernier, 15 millions d’euros d’aides aux communes ont été délivrés dans les Hautes-Alpes ».

Plus de péréquation entre collectivités

A l’heure des économies, Christophe Castaner rappelle sa volonté d’établir un équilibre entre citoyens et territoires. « La gratuité n’existe pas, chaque citoyen qui utilise un service public doit assumer d’y participer financièrement en fonction de ses revenus. La meilleure façon est de prendre en compte la richesse d’un individu mais aussi d’une collectivité locale », explique-t-il en rappelant l’une des mesures qu’il a pu mettre en place lorsqu’il était vice-président de la région PACA, « un fond de solidarité locale pour aider les petites communes en excluant celles qui avaient un potentiel fiscal élevé. Il faut flécher ceux qui en ont le plus besoin ».