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Les obsèques du petit Emile Soleil se tenaient ce samedi. Sa disparition le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet avait émue la France entière. Ses ossements avaient été découverts, huit mois plus tard, le 30 mars 2024, par une randonneuse. Si aujourd’hui l’enquête se poursuit et si la lumière sur les circonstances de sa disparition et de son décès n’a pas été faite, le petit garçon a été inhumé, en toute intimité, samedi après-midi à la Bouilladisse dans les Bouches du Rhône.
Avant cela, une messe d’obsèques avait lieu au sein de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, à Saint-Maximin la Sainte-Baume dans le Var. Un évènement suivi par de nombreux médias mais aussi retransmis, toute la matinée, par les chaines d’information en continue.
Une affaire surmédiatisée ?
Des caméras, des appareils photos et des micros. Nombreux sont les médias locaux et nationaux qui ont fait le déplacement, tôt ce samedi, pour suivre, durant toute la matinée, les obsèques du petit Emile. Si certains viennent prendre « l’ambiance » pour des reportages ou des papiers en presse écrite, les chaines d’informations en continue sont en live. Une partie du parvis, devant la basilique, est à disposition de la presse.
Interdiction de filmer et photographier l’intérieur de la basilique
Les parents du petit garçon, de 2 ans et demi, avaient demandé, par le biais de leur avocat, Jérôme Triomphe, « de ne pas filmer, ni photographier à l’intérieur de la basilique », pour « préserver l’intimité de la famille ». Seuls les invités et le public peuvent assister à la messe. Discrets, gendarmes et policiers s’assurent du bon déroulé.
Sous la pluie fine qui tombe sans discontinuer, Alain photo-reporter, pour Nice Matin/ Var Matin doit faire toute une série de clichés, qu’il enverra ensuite au journal, « nous sommes bien parqués, avec toute la presse, il y a tellement de presse, surtout TV. Il y a deux fois plus de caméras que de photographes, nous sommes obligés de faire avec la sécurité qui nous oblige à rester à l’extérieur. On va essayer de faire au mieux ».
Alyzée est aussi photographe. Elle travaille aujourd’hui pour le Journal des Alpilles. Elle a eu des consignes claires de la part de sa rédaction, « surtout éviter de faire quelque chose qui rentre trop dans l’intimité, être trop proche du cercle familial. C’est plutôt prendre l’ambiance générale, voir le comportement des gens, si c’est très émouvant ».
« Aujourd’hui, ce sont les obsèques. Nous allons traiter ça avec le plus de décence et de respect. Les parents ont communiqué donc ils souhaitaient que nous soyons là d’une certaine façon », M. Leras, le Parisien-Aujourd’hui en France
Lui a suivi « ce dossier Emile » depuis sa disparition en juillet 2023. Marc Leras est correspondant à Marseille pour le Parisien-Aujourd’hui en France. Il s’était rendu au Vernet dès le lendemain du drame. Il y voit une affaire qui parle à tout le monde, « en début d’été, les grands-parents qui surveillent un petit garçon. Il disparait. Pendant très longtemps, on ne sait pas ce qui se passe. C’est une angoisse générale ».
Un sentiment partagé par plusieurs personnes rencontrées ce samedi. Si 400 ont été invitées par la famille, des centaines d’anonymes étaient aussi présents comme Geneviève : « ils (les médias) ont le rôle d’en parler, le rôle d’informer. J’ai des enfants, des petits enfants, je suis très touchée ».
Notez toutefois que dans le cadre de ce reportage, plusieurs confrères n‘ont pas souhaité répondre à nos questions.
Le reportage d'Alpes 1 :
