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Il y voit « un coup d’accélérateur pour la Région ». Alors que Michel Barnier a signé officiellement le 2 octobre dernier les garanties financières de l’État pour les JO d’hiver de 2030, Renaud Muselier, le président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur souhaite « saisir cette opportunité » pour développer la mobilité durable en Région. Lors d’une conférence de presse ce mercredi matin à Marseille, Renaud Muselier a rappelé que 35 millions de voyageurs empruntent les TER chaque année. Ils sont 17 millions de voyageurs dans les cars ZOU. Si plusieurs gros chantiers vont mobiliser la Région les prochains, l’agenda est désormais « tourné vers les JO de 2030 ».
« J’ai confiance dans les Jeux Olympiques de 2030 pour faire avancer les dossiers », R. Muselier
Renaud Muselier en est persuadé, les Jeux Olympiques d’hiver seront un accélérateur pour le territoire. Le Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur espère que les JO positionneront la Région comme une destination de premier plan. Pour cela, il veut mettre en place un « plan de transport ambitieux ». Un plan qui concernera les Hautes-Alpes en matière d’infrastructures routières notamment. Renaud Muselier rappelle que plusieurs points noirs touchent les Hautes-Alpes : le carrefour de Tallard ou encore la traversée de la Roche de Rame. Des itinéraires routiers qui sont sécurisées « avec des opérations routières conduites dès cette année ». Le maire de La Roche de Rame, Michel Frison rappelle que sur sa commune, ce n’est pas une déviation mais un projet de requalification de la RN 94 qui a finalement été acté par l’État. Entre 17 et 20 millions d’euros pourraient être mis sur la table dans ce dossier. La Région Provence Alpes Côte d’Azur interviendra en tant que co-financer sur le volet de Contrat de Plan État Région, 2023-2027 et 2027-2032. Et les JO de 2030 devraient aussi apporter leur pierre à l’édifice dans le cadre de la loi de programmation de ces Jeux. Des JO qui auraient aussi un effet d’accélérateur sur ces travaux selon le maire de la Roche de Rame, Michel Frison :
« Je ne suis pas certain que sans les JO nous puissions atteindre cet objectif de 2030. Je sais que l’État et le Président Muselier négocient cette enveloppe pour que ces JO jouent leur effet levier tant attendu. Nous espérons tous que pour la Roche de Rame se soit quelques millions », M. Frison
