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Alpes du Sud : le radon présent dans nos départements

SANTÉ / Ce gaz radioactif est présent naturellement dans les sols. Quelles zones sont concernées dans les Alpes du Sud ? Réponse ici

 

- Alpes du Sud - 

 

 

 

C’est la 2ème cause de cancer du poumon en France, et pourtant il est largement méconnu : c’est le radon, ce gaz naturel qui émane des roches du sous-sol. Indétectable car incolore, inodore, sans goût, il a la particularité d’être radioactif. « Il est reconnu cancérigène depuis 1987 », précise Catherine Schlouck, médiatrice scientifique auprès de Gap Sciences Animations, « il provoque chaque année en France entre 2.000 et 3.000 morts ».

 

Quels secteurs les plus à risques dans les Alpes du Sud ?

Les Alpes du Sud ne sont pas épargnées. Dans les zones avec un risque potentiel le plus élevé, de niveau 3, on retrouve le Guillestrois, le Briançonnais, le Queyras, le Valgaudemar et le Champsaur dans les Hautes-Alpes, l’Ubaye et la commune de Barles dans les Alpes de Haute-Provence. En risque de niveau 2, les cantons de Chorges et de Château-Arnoux-Saint-Auban, l’Embrunais, le Savinois, la Ville de Digne les Bains, les communes des Prés et de Saint-Pierre-d’Argençon, le Sisteronais.

Pour savoir quel est le potentiel de risques dans votre commune, cliquez ici.

 

« Il est surtout présent dans les bâtiments car il s’y accumule. Le risque est encore plus important si l’on est exposé sur la durée », C. Schlouck

 

Pourtant, peu de personnes savent de quoi il s’agit et sont encore moins conscientes du risque que représente une exposition prolongée. Une conférence a lieu ce soir à L’Argentière la Bessée pour éclairer la population. Rendez-vous à partir de 17h à la salle du foyer culturel de l’Argentière la Bessée.

La règlementation en matière de radon se durcit en France, elle devient de plus en plus exigeante dans les établissements recevant du public ou dans les lieux de travail. Par contre, aucune mesure visant les logements n’existe à ce jour. Vous pouvez toutefois mesurer la présence du radon au moyen d’un dosimètre.

Retrouvez en suivant ce lien l'entretien dans son intégralité de Catherine Schlouck. 

 

C. Cava Michard