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Alpes du Sud : « cet hiver, les remontées mécaniques seront ouvertes ! »

TOURISME / Le message de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État en charge du tourisme, était on ne peut plus clair ce jeudi lors du Congrès des Domaines Skiables de France à Chambéry

 

- Alpes du Sud -

 

Les stations de ski veulent à tout prix chasser les fantômes de l’hiver dernier. Une saison où les remontées mécaniques n’avaient pas été autorisées à fonctionner du fait de la crise sanitaire. Depuis le 14 mars 2020, les touristes n’ont pas pu dévaler les pentes enneigées françaises.

Forcément, alors que se tenait ce jeudi le Congrès des Domaines Skiables de France à Chambéry, Jean-Baptiste Lemoyne était attendu. Le secrétaire d’État chargé du tourisme devait répondre à cette première inquiétude posée par Alexandre Maulin, président des Domaines Skiables de France, « demain, comment nous ouvrons ? ».

Réponse rassurante du ministre, « cet hiver, on skie. Les remontées mécaniques seront ouvertes », a-t-il lancé avançant même une promotion de la montagne française accentuée, « nous y mettrons trois fois plus de budget ».

 

Ça pass ou pas ?

Il y a une dizaine de jours, Jean-Baptiste Lemoyne avait quelque peu refroidi les stations en laissant entendre que le pass sanitaire pourrait bien être exigé pour aller skier, il ne serait plus d’actualité pour le moment. « Il n’est pas requis dans les remontées mécaniques, on commence la saison comme ça. L’épidémie est pour l’instant régulée ». Ce sont donc les taux d’incidence, de positivité et de vaccination qu’il faudra suivre, « on va passer d’un état de crise sanitaire à un état de vigilance sanitaire et les différents protocoles prévus l’hiver dernier sont toujours valables », explique Gérard Bracali, président Alpes du Sud des Domaines Skiables de France. Car l’objectif aujourd’hui est de rassurer le client, « être vigilant pour qu’aucun cluster n’apparaisse ». Les socioprofessionnels surveillent donc les réservations, la tendance est pour le moment plutôt à la hausse de 20 % par rapport à l’hiver dernier. Son de cloche identique pour l’École du Ski Français avec des volumes qui se rapprochent de ceux d’avant crise. Par contre, les tour-opérateurs ont bien du mal à faire le plein : les commandes seraient gelées.

 

C. Cava Michard