Alpes du Sud : passe sanitaire, comment s’organisent les professionnels ?

SOCIÉTÉ / SANTÉ / C’est le nouveau sésame pour tous les loisirs

 

- Alpes du Sud -

 

Le 21 juillet, jour du changement dans la manière de gérer la crise sanitaire en France. Après l’obligation du port du masque, les confinements, c’est désormais l’entrée en vigueur du passe sanitaire, nouveau sésame pour tous les loisirs. Il fera office de preuve d’avoir été vacciné, immunisé ou testé négatif au Covid-19. Il vous sera demandé dans les parcs d’attraction ou de loisirs, les casinos comme celui de Briançon ou de Gréoux-les-Bains, les musées, les théâtres, les salles de sport, les bibliothèques, les foires et les cinémas. Des salles obscures qui tentent, tant bien que mal, de s’adapter dans les Alpes du Sud. Par exemple, à Embrun, on limite pour certaines séances la capacité d’accueil à 49 personnes maximum par salle, puisqu’on rappelle que le passe est demandé à partir de 50. Au Palace de Gap et au Cosmo de Briançon, gérés tous deux par Vincent Aurouze, les discussions allaient bon train. Après plusieurs hésitations, il a pris la décision de faire passer toutes les séances à une jauge de 49 personnes, donc l’absence d’obligation de présenter un passe sanitaire.

 

Du côté des salles de sport, on tente également de s’organiser, même si certains adhérents demandent déjà la suspension de leur abonnement et que l’organisation est compliquée. André Bramerel, gérant du Keep Cool à Manosque.

Notez par contre qu’un décret publié au Journal Officiel n’oblige plus les lieux accessibles avec le passe sanitaire à obliger au port du masque à l’intérieur. Il peut toutefois être imposé par le préfet du département. 

 

C. Cava Michard/ A. Vallauri