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Alpes du Sud : ce qui changera dès le 1er janvier

SOCIÉTÉ / Le SMIC augmentera, les impôts baisseront, le tabac coûtera plus cher, le statut des cheminots ne sera plus appliqué aux nouveaux entrants... ce qui changera dans quelques heures

 

- Alpes du Sud - 

 

1er janvier : ce qui va changer. Comme chaque année, dès le passage au nouvel an, une batterie de mesures instaure des nouveautés. 

 

SMIC, impôts et tabac...

Et tout d’abord, le SMIC augmente. Il passera de 10,03 euros brut l’heure à 10,15 euros, soit un SMIC mensuel de 1.219 net par mois, c’est 15 euros de plus. 2,3 millions de personnes seront bénéficiaires.

Quant aux centres de formation d’apprentis, les CFA, ils ne seront plus financés par les régions mais par les branches professionnelles.

Côté impôts, c’était la promesse phare du président Macron aux « gilets jaunes » : les impôts sur le revenu baisseront, une diminution de 5 milliards d’euros soit un gain annuel moyen de 350 euros pour les 12 millions de foyers de la première tranche et de 180 euros pour les 5 millions de la deuxième tranche. La taxe d’habitation, 80 % des foyers seront totalement exonérés. Pour les autres, la suppression sera étalée sur trois ans.

Fumeurs, vous passerez à la caisse : le prix du paquet passera à 9,10 euros ou 9,20 euros selon les marques.

 

L'homéopathie, moins remboursée

Si vous êtes un utilisateur de produits homéopathiques, ils ne seront remboursés par la Sécurité Sociale qu’à hauteur de 15 %, contre 30 % aujourd’hui. Avant l’annonce d’un déremboursement total d’ici 2021. Ça aussi, c’était une promesse présidentielle : certaines lunettes, prothèses dentaires et aides auditives seront remboursées intégralement dans le cadre de la réforme dite « 100 % santé ».

Sur les rails, c’est la fin d’une époque puisque les nouvelles recrues de la SNCF, dès ce 1er janvier 2020, ne pourront plus bénéficier du statut de cheminot. 131.000 personnes en bénéficient actuellement. Un statut qui définit certaines garanties et met les agents à l’abri d’un licenciement économique puisqu’il prévoit seulement trois cas de départ : la démission, la retraite ou la radiation.

Voilà une mesure en réponse à la pollution plastique dans les mers et océans : dès ce 1er janvier, vous ne trouverez plus de cotons tige en plastique, alors que le Parlement européen a adopté en octobre 2018 un texte prévoyant d’interdire dès 2021 un certain nombre d’objets comme les pailles, les touillettes ou les couverts.

 

C. Cava Michard