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Alpes de Sud : 13 médecins correspondants SAMU de plus, en 2020

SANTÉ / Ils interviennent en avant-coureur d’un SMUR, sur demande du SAMU, sur des zones à plus de 30 minutes d’un SMUR

 

- Alpes du Sud - 

 

Il y aura en 2020, 13 médecins correspondants SAMU de plus sur le territoire des Hautes-Alpes. On en compte actuellement 31 sur tout le Département. Ils interviennent en avant-coureur d’un SMUR, sur demande du SAMU, sur des zones à plus de 30 minutes d’un SMUR. Médecins généralistes, médecins urgentistes, médecins salariés, internes mais aussi médecins salariés, ces volontaires, qui sont rémunérés, sont appelés lorsqu’il y a une urgence vitale. Sur les Hautes-Alpes, plus de 120.000 euros sont investis par an par l’Agence Régionale de Santé pour doter en matériel ces médecins mais aussi pour les former.

Une formation initiale de sept jours est en effet mise en place, puis de quatre jours, chaque année. En 2018, il y a eu un peu moins d’une intervention par jour sur le département. « On a la chance d’avoir un réseau de 31 médecins correspondants SAMU à ce jour, qui va s’étoffer de plus 13 durant l’année 2020. C’est un des réseaux les plus importants de la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur. Le département des Alpes de Haute-Provence s’engage aussi dans cette dynamique », explique sur Alpes 1 Guylaine Baghioni, médecin et déléguée départementale pour l’ARS PACA. Cinq médecins seront formés sur le territoire bas-alpin en 2020.

 

 

« L’idée est d’accompagner cette dynamique portée par les médecins généralistes qui ont compris l’intérêt d’avoir cette compétence », E. Baghioni

 

 

 

Urgences de Sisteron ou encore hôpital d’Embrun, que dit l’ARS ?

Invité du 8h30 d’Alpes 1 ce mercredi, Philippe de Meester, directeur général de l’Agence Régionale de Santé PACA est revenu sur les autres actualités de l’ARS. Il affirme que les urgences de Sisteron ne fermeront pas. À Embrun, l’activité de l’hôpital ne justifie pas l’installation d’un scanner, pour le site seul, selon le directeur. Concernant l’USLD, il va s’agir d’un déménagement de tous les moyens de l’unité au sein de l'EHPAD alors que les locaux sont « dangereux et pas aux normes » explique Philippe de Meester.

 

 

A. Vallauri