- Alpes du Sud -
Tirs de loups, un recours auprès du Conseil d’Etat a été déposé par plusieurs associations. La SAPN, la LPO, Férus et l’ASPAS montent au créneau alors qu’un arrêté en date du 26 juillet dernier, signé par les ministres de la Transition Ecologique et de l’Agriculture, officialise les mesures qui avaient été annoncées au mois de mai dernier. Ainsi, alors que le plafond de prélèvement autorisés était, en 2018, de 10% de la population lupine avec une majoration possible de 2%, le seuil est désormais porté à 17% avec là aussi, une majoration possible de 2%. Pour les associations de protection de l’environnement, « à l’heure des grands discours en faveur de la biodiversité, c’est une trahison honteuse et scandaleuse ». Selon le dernier bilan de l’ONCFS, mandaté pour réaliser le suivi de la population de loup sur le territoire français, le seuil des 500 loups est atteint. Avec le plafond de 17% et les 2% supplémentaires, le nombre de canidés pouvant être abattus arrive donc à 100. Pour les associations, « ces dispositions sont inefficaces, dangereuses pour la survie du loup en France ». Elles demandent notamment, l’abandon de « ces tirs inutiles », mais aussi une évaluation de l’impact des tirs déjà effectués « depuis de nombreuses années, sur la prévention des attaques ».
A. Vallauri