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Alpes du Sud : trafic de stupéfiants, les personnes interpellées auraient pu être informées par le biais d'un policier

INFO A1 / FAITS DIVERS / La semaine dernière, 12 personnes ont été interpellées sur Gap et Digne les Bains pour un trafic de stupéfiants. Huit ont été mises en examen. Les individus impliqués auraient eu vent de certaines informations de l'enquête par le biais d'un policier

 

- Alpes du Sud -

 

L’affaire concernant le trafic de stupéfiants implanté dans les Alpes du Sud n’en finit pas de provoquer des rebondissements. Après le coup de filet fin mars à Gap où plus de 73 kgs de résine de cannabis et près de 7kgs d’herbe de cannabis avaient été saisis, l’enquête se poursuivait dans le cadre d’une co-saisine de trois services différents : la compagnie de gendarmerie de Gap, le commissariat de police de la ville ainsi que la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille. Un travail conjoint mené sur plusieurs semaines qui avait abouti, la semaine dernière, à l’interpellation « des protagonistes de ce trafic portant désormais sur de la cocaïne » avait alors précisé le procureur Raphaël Balland. 12 personnes au total ont été placées en garde à vue, huit ont par la suite été présentées au magistrat instructeur qui les a mises en examen. Trois ont été placées en détention provisoire, dont une femme, et les cinq autres sous contrôle judiciaire comme l’avait requis le parquet. Lors des perquisitions, des produits stupéfiants « supplémentaires » ont été retrouvés, 58.550 euros en espèces ont également été saisis « s’ajoutant aux 3.160 euros du 26 mars dernier lors de l’enquête initiale de flagrance », soulignait le parquet.

 

Des informations auraient fuité

Alors que les investigations se poursuivent dans le cadre de ce trafic de stupéfiants, les personnes impliquées auraient été informées de l'avancée de l'enquête par le biais de la négligence présumée d'un fonctionnaire de police. Contacté par la rédaction, le parquet de Gap précise, pour le moment, que le policier n'est pas mis en cause dans le cadre du trafic, ni en terme de consommation, de revente ou même de complicité. 

 

L.R