- Alpes du Sud -
Deux députés dans les Alpes du Sud, opposés aux examens radiologiques osseux sur les migrants se présentant mineurs sur le territoire français. C’est d’une voix commune que Joël Giraud, Parlementaire dans les Hautes-Alpes, et Delphine Bagarry, élue dans les Alpes de Haute-Provence, écrivent à Adrien Taquet, secrétaire d’État auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé.
Les Sages tranchent en faveur des examens, mais reconnaissent la « marge d’erreur » possible
Retour en mars dernier. Alors que la France subit depuis plusieurs mois une vague migratoire, notamment dans les Alpes du Sud, des mesures sont adoptées. Parmi elles, l’éventuel recours à des examens osseux de la main et du poignet pour estimer si un migrant est mineur ou majeur. Car rappelons-le, en cas de minorité et d’isolement, l’exilé est pris en charge par le Conseil Départemental dans lequel il sera placé. Une mesure qui suscite controverse auprès d’associations de défense des droits de l’Homme et du Syndicat de la magistrature, mais qui pourtant aura obtenu l’appui du Conseil Constitutionnel fin mars. Les Sages ont tranché dans ce sens, même s’ils reconnaissent que ces examens « peuvent comporter une marge d’erreur significative ».
« Il y a une marge d'erreurs de plus ou moins 18 mois et le référentiel date d'après-guerre, fait sur des enfants américains blancs. C'est dépassé », D. Bagarry
Première parlementaire dans les Alpes du Sud à s’y être opposée, c’est Delphine Bagarry, élue dans les Alpes de Haute-Provence.