- Alpes du Sud -
C’est l’une des mesures les plus impopulaires du quinquennat d’Emmanuel Macron : l’abaissement de la vitesse sur les routes secondaires à 80 km/h au lieu de 90 depuis le 1er juillet dernier. Sept mois plus tard, la plupart des automobilistes ont toujours du mal à avaler la pilule. Dans le cadre du grand débat national, le chef de l’État s’est dit prêt à amender la mesure portée par son premier ministre. Édouard Philippe a donc dû revoir sa copie. Il a annoncé que des aménagements seraient possibles. Et c’est aux présidents des conseils départementaux qu’ils seraient confiés. D’un côté, l’État fournirait pour chaque département une carte détaillée de la mortalité routière. Et de l’autre, les élus départementaux pourraient proposer de revenir à 90 km/h sur les axes les moins accidentogènes.
« Les 90 km/h doivent être la norme »
Jean-Marie Bernard, lui, n’a pas changé d’avis depuis le début. Pour le président des Hautes-Alpes, les 90 km/h doivent être la norme et c’est seulement sur les routes les plus dangereuses qu’il faut abaisser la vitesse :