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Alpes du Sud : Berne, la France est-elle prête à revoir le statut du loup ? la sénatrice pose la question au Premier ministre

POLITIQUE / La sénatrice des Hautes-Alpes, Patricia Morhet-Richaud, veut revoir le statut du loup et demande la position de la France. Une position qui semble déjà tranchée en faveur du loup.

 

- Alpes du Sud -

 

Alors que le comité permanent de la Convention de Berne se réunit depuis ce mardi et ce jusqu’à demain, vendredi 30 novembre, la sénatrice (LR) des Hautes-Alpes et présidente du groupe pastoralisme, Patricia Morhet-Richaud, a écrit en début de semaine au Premier ministre, Édouard Philippe pour connaitre la position de la France concernant la révision du statut du loup.

L’objectif de la parlementaire serait de voir le gouvernement français appuyer le déclassement du loup « d’espèce strictement protégée » en espèce « simplement protégée », une distinction qui permettrait de reconnaître la forte augmentation des effectifs de loups. Parmi les arguments avancés par la sénatrice : « l’évolution croissante de la démographie du loup », le coût pour l’État « 30 millions d’euros pour les mesures de protection et d’indemnisations », et la mise en « danger de l’élevage traditionnel et l’avenir de nombreux territoires ruraux. »

 

Une demande qui s’oppose d’ores et déjà à la ligne défendue par le ministère de l’Écologie

Car le fonctionnaire mandaté à Strasbourg, François Lamarque, chargé de mission au ministère de l'Écologie, a clairement annoncé être favorable à la cohabitation entre élevage et prédateurs. Et précisant qu'il fallait « moins de moutons », selon Mélanie Brunet, co-présidente de Cercle 12 (collectif des éleveurs de la région des causses de l'Aveyron et de son environnement) et de la Fédération Nationale de Défense du Pastoralisme chez nos confrères de Radio Totem.

 

A.Cam